Chômage, mauvaise nouvelle : l’allocation bientôt supprimée, les concernés
Pôle emploi va couper les allocations chômage de nombreux citoyens français avec une nouvelle mesure radicale. Voici les informations.
Nouvelle mesure de l’allocation chômage de Pôle emploi
Récemment, Pôle emploi a modifié les règles en matière d’allocation chômage. Cette nouvelle mesure stipule que si vous quittez votre travail sans raison valable et que vous ne revenez pas travailler dans les 15 jours suivant la demande de votre employeur, vous perdrez votre allocation chômage. Cette décision a suscité des réactions diverses, allant de la colère à la confusion.
Cependant, il est important de souligner que cette règle comporte des exceptions. Si vous ne pouvez pas reprendre votre travail pour des raisons médicales, si vous faites grève ou si l’employeur vous demande de faire quelque chose d’illégal ou de changer votre contrat de travail, vous ne serez pas considéré comme ayant démissionné. Ainsi, même dans ces cas, vous pouvez continuer à bénéficier de votre allocation chômage.
Si vous êtes en conflit avec votre employeur, vous avez également la possibilité de saisir les Prud’hommes. Les Prud’hommes sont une juridiction civile spécialisée dans les litiges entre employeurs et salariés. Ils peuvent vous aider à régler votre différend avec votre employeur et à protéger vos droits en tant que salarié.
En somme, bien que la nouvelle mesure de Pôle emploi ait suscité de nombreuses réactions, il est important de comprendre les exceptions qui y sont associées. Si vous êtes dans l’un des cas exceptionnels mentionnés ci-dessus, vous pouvez continuer à bénéficier de votre allocation chômage. Et si vous êtes en conflit avec votre employeur, n’oubliez pas que les Prud’hommes sont là pour vous aider.
Plus de 123 000 personnes touchées par les nouvelles mesures
La nouvelle mesure de Pôle emploi concernant l’allocation chômage va impacter un grand nombre de personnes en France, ce qui est une situation très préoccupante. Environ 123 000 personnes seront touchées dans le pays selon le ministre du Travail, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux années précédentes. Cette mesure intervient alors que l’économie française est encore en train de se remettre de la crise économique liée à la pandémie de COVID-19, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les personnes qui se retrouvent sans emploi.
Au premier semestre 2022, d’après une étude menée par la DARES, 173 000 contrats de travail du secteur privé ont été rompus suite à un licenciement pour faute grave ou lourde. Dans 71% des cas, il s’agissait d’un abandon de poste, ce qui montre que les employeurs ont également une part de responsabilité dans cette situation. Selon cette étude, après trois mois de l’abandon de leur CDI, 55% des personnes s’inscrivent à Pôle emploi, mais seulement 37% arrivent à trouver un nouvel emploi. Cette situation est très préoccupante car cela signifie que les personnes qui se retrouvent sans emploi ont des difficultés à retrouver un travail, même avec l’aide de Pôle emploi.
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle mesure va rendre la situation des chômeurs encore plus précaire, ce qui est très inquiétant pour l’avenir de l’économie française. Il est donc important que des mesures soient prises pour aider les personnes qui se retrouvent sans emploi, notamment en leur offrant des formations pour améliorer leurs compétences et leur permettre de trouver plus facilement un nouvel emploi. En outre, il est également important de sensibiliser les employeurs à leur responsabilité sociale et à l’importance de maintenir des emplois stables pour assurer la stabilité économique du pays.
Source: Objeko