Disney : chiffre d'affaires trimestriel meilleur qu'attendu, mais déception sur les abonnés au streaming

May 10, 2023
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Le groupe de Burbank (Californie) a généré 21,8 milliards de dollars de revenus.

Disney a enregistré au premier trimestre un chiffre d'affaires meilleur qu'attendu mais a souffert d'une baisse inattendue du nombre d'abonnés à son service de streaming Disney+, provoquant une réaction négative de Wall Street. Le groupe de Burbank (Californie) a généré 21,8 milliards de dollars de revenus, en hausse de 13% sur un an, selon un communiqué publié mercredi. Sur les trois premiers mois de l'année, Disney a perdu quatre millions d'abonnés à Disney+ en net, pour descendre à 157,8 millions en fin de période, alors que les analystes voyaient cet indicateur progresser, au-delà de 163 millions.

Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de Wall Street, l'action du groupe perdait 3,19%. La contraction du portefeuille d'abonnés à Disney+ tient surtout à une baisse de 8% en Inde, où la déclinaison du service, baptisée Hotstar, pèse quasiment un tiers du total mondial. Mais le géant du divertissement a aussi constaté un recul, léger (-1%), en Amérique du Nord.

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Parallèlement, Disney a néanmoins vu le revenu moyen par abonnement augmenter de 13%, principalement du fait de relèvements tarifaires. L'activité de streaming reste déficitaire, mais a continué à réduire ses pertes sur le trimestre. Comme au trimestre précédent, les résultats du groupe ont été tirés par les parcs à thème, dont le chiffre d'affaires a bondi de 17% sur un an, grâce à une meilleure fréquentation mais aussi à des hausses de prix. La hausse sur les seuls parcs atteint même 23%, mais les revenus de la branche sont affectés par la contre-performance des ventes de produits dérivés, dont le chiffre d'affaires recule de 23%.

Dans l'ensemble, Disney est parvenu à contenir l'augmentation des coûts (+10,7%) à un rythme moins élevé que ses revenus (+13%). Cet écart favorable s'explique notamment par les mesures d'économie décidées par le directeur général Bob Iger, emblématique patron de la firme revenu aux commandes en novembre dernier. L'entreprise a notamment décidé de supprimer 7 000 postes. Le bénéfice net a été quasiment triplé, à 1,488 milliard de dollars. Ramené par action et hors éléments exceptionnels, donnée très suivie par les marchés, le profit atteint 93 cents, en ligne avec les attentes des analystes.

Source: Le Figaro