Adèle Haenel politise son arrêt du cinéma : posez vos questions à nos journalistes sur leur enquête
“Télérama” a enquêté sur la disparition de l’actrice des plateaux depuis son coup d’éclat à la cérémonie des César 2020 qui avait sacré Roman Polanski. Ce jeudi 11 mai à 18 heures, nos journalistes répondront à vos questions sur notre compte Instagram.
Adèle Haenel le 8 mars 2023 lors de la journée internationale des droits des femmes. Photo Sevgi/Sipa
Par Lucas Armati Partage
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Cette semaine, dans Télérama, nous consacrons une longue enquête à la comédienne Adèle Haenel. Pourquoi cette actrice précieuse, deux fois lauréate aux César, et qui nous avait éblouis dans Portrait de la jeune fille en feu, est-elle absente des plateaux de cinéma depuis 2019 ? Sa disparition est-elle choisie ou subie, après la cérémonie des César de 2020 qu’elle avait quittée avec fracas à la suite du sacre de Roman Polanski ?
De nombreuses personnalités du monde du cinéma ont décliné nos demandes d’interview. D’autres – qu’il s’agisse de la directrice de casting Christel Baras, qui l’a découverte à 11 ans, ou du réalisateur Robin Campillo, qui l’a dirigée dans 120 battements par minute – nous ont aidés à dessiner les contours d’une trajectoire. Celle d’une femme en pleine affirmation politique, passant des questions féministes et LGBT aux enjeux liés à l’antiracisme et aux rapports de classe. Celle d’une « militante de base » qui s’est détournée du cinéma pour, à de multiples reprises, manifester contre la réforme des retraites.
Lire la lettre d’Adèle Haenel à “Télérama” “J’ai décidé de politiser mon arrêt du cinéma”
Sollicitée, Adèle Haenel a d’abord refusé de répondre à nos questions. Puis elle nous a envoyé une lettre, que nous publions, et dans laquelle elle explique avec force pourquoi elle a décidé « de politiser [son] arrêt du cinéma pour dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et plus généralement la manière dont ce milieu collabore avec l’ordre mortifère écocide raciste du monde tel qu’il est ».
Source: Télérama.fr