Il rend fou son propriétaire en payant ses loyers avec un centime de moins
Il rend fou son propriétaire en payant ses loyers avec un centime de moins
Par l’édition du soir
Sur un groupe Facebook de propriétaires bailleurs, un Australien a lancé un appel à l’aide, le 8 mai 2023. La raison ? Depuis plusieurs semaines, son locataire s’est mis à lui payer son loyer hebdomadaire diminué d’un centime. Un montant dérisoire, source d’une exaspération énorme…
Pas toujours facile d’entretenir de bonnes relations entre propriétaire et locataire, surtout quand il y a un différend portant sur le montant du loyer dû par le second au premier. C’est la mésaventure vécue ces derniers temps par un Australien, resté anonyme. Dans une publication postée le 8 mai 2023 sur un groupe Facebook privé rassemblant des propriétaires bailleurs, l’homme a demandé de l’aide aux autres, parce que « son locataire s’était mis à déduire un centime sur le loyer hebdomadaire versé, sans explications », rapporte le journal britannique The Daily Mail, le 9 mai.
Selon le contrat signé par les deux parties, le locataire était censé payer un loyer de 1 200 dollars australiens (environ 740 €) par semaine pour une maison avec trois chambres. Le problème, c’est que l’occupant du logement verse depuis « plusieurs semaines » la somme de 1 199,99 dollars australiens. Un manque à gagner… d’un centime pour le propriétaire. « Il y a de quoi devenir dingue », témoigne ce dernier, prodigieusement agacé par cette situation absurde, rapporte le site d’actualités australien News.com.au.
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« Je vous demande de l’aide »
Sur Facebook, l’Australien écrit ce message aux autres propriétaires bailleurs : « Je vous demande de l’aide sur la manière de traiter avec un locataire qui s’amuse manifestement à mes dépens. Je lui loue la maison sans passer par une agence et il n’y a pas eu de problèmes majeurs par le passé. Nous en sommes aujourd’hui à trois mois de location, sur un bail de 12 mois. Il a commencé à délibérément sous-payer le loyer d’un centime chaque semaine. Je sais que c’est délibéré, parce qu’auparavant il payait la totalité du loyer. »
Ayant reçu un e-mail du propriétaire agacé, exigeant le paiement du restant dû, le locataire lui a répondu en expliquant qu’il appliquait simplement les règles de la Commission australienne de la concurrence et de la consommation, l’équivalent australien de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en France. Selon ces règles, les propriétaires ne sont pas censés arrondir les montants réclamés aux locataires : « Elles indiquent clairement que le montant dû est en fait un arrondi à 1 200 dollars, je considère donc avoir payé le loyer à temps et dans son intégralité, fait-il valoir dans son courriel. Je vous demande de ne plus me contacter à ce sujet. »
Les motivations du locataire sont moins obscures quand on lit la suite de son message. S’il fait tourner ainsi en bourrique son propriétaire pour un centime hebdomadaire, c’est qu’il a manifestement des griefs, liés à diverses réparations qu’il faudrait faire dans le logement : « Je souhaite attirer votre attention sur les réparations suivantes : la porte du placard à linge grince, le robinet d’eau froide de la cuisine a une pression trop élevée, […] le conduit du climatiseur de la deuxième chambre à coucher fait du bruit. »
Face à cette réponse, le propriétaire visiblement exaspéré a fait savoir qu’il ne comptait évidemment pas « renouveler le bail d’un an, dont la reconduction est prévue en février 2024 », précise le Daily Mail.
Source: L'édition du soir
