Judo : Teddy Riner décroche sa 11ᵉ médaille d'or en Championnat du monde
Le Guadeloupéen s'est imposé face au Russe Inal Tasoev samedi 13 mai, lors des Mondiaux de judo, au Qatar. Après six ans d'absence, il faisait son grand retour en compétition mondiale. Une étape réussie dans sa préparation pour les Jeux de Paris 2024.
Quentin Menu •
Il était revenu pour ça. Pour l'or. Après six ans d'absence en Championnat du monde de judo, Teddy Riner a montré qu'il n'avait pas perdu la main. Samedi 13 mai, il a remporté la finale des +100 kg aux Mondiaux de Doha (Qatar) face au Russe Inal Tasoev (qui concourrait sous bannière neutre). Il aura désormais une 11ᵉ médaille d'or à mettre autour de son cou.
Ce samedi, le natif de Pointe-à-Pitre a enchaîné les victoires contre les meilleurs judokas du monde. Il a battu par ippon le Roumain Vladut Simionescu et s'est imposée face au jeune Polonais Kacper Szczurowski. Puis, il s'est démené contre le n°4 mondial, le Mongol Odkhuu Tsetsentsengel, qu'il a vaincu dans le golden score. En quart de finale, c'est une fois de plus dans le golden score qu'il a renversé le Japonais Tatsuru Saito (n°5). Avant de se qualifier pour la finale grâce à un ippon contre le n°1 mondial, le Tadjik Temur Rakhimov.
Sonder la concurrence avant Paris 2024
Du haut de ses 2,04 m, Teddy Riner est un habitué des podiums. En Championnat du monde, il a dominé les tatamis de 2007 à 2017 (sauf en 2012 et en 2016). Sans parler des championnats d'Europe et des Grands Chelems, où il a très souvent fini premier (ou sur le podium). Mais plusieurs blessures et la préparation aux Jeux olympiques de Tokyo l'ont éloigné temporairement des compétitions internationales. Jusqu'à aujourd'hui.
Le Guadeloupéen était parvenu à monter sur les plus hauts sommets du monde lors des Jeux olympiques de Londres (2012) et de Rio (2016). Mais Tokyo, en 2021, a été quelque peu frustrant : il a terminé sur la troisième marche du podium, comme en 2008, à Pékin.
Cette nouvelle médaille d'or, après le Grand Slam de Paris en février, le remet donc sur la bonne voie dans sa préparation aux Jeux olympiques de Paris 2024, dont l'échéance approche à petits pas. "Ces Championnats du monde vont me permettre d’aller chercher la concurrence, et me situer par rapport à eux", disait-il à Outre-mer La 1ère avant la compétition.
Source: Outre-mer la 1ère