Ces 3 rachats d’entreprises par des GAFAM ont viré au fiasco
En général, les grandes entreprises technologiques ont un coup d’avance lorsqu’il s’agit d’acquérir une entreprise. On pense notamment au flair de Mark Zuckerberg et de Facebook qui ont su repérer le très bon filon que constituaient les applications Instagram et WhatsApp. Mais il peut aussi arriver aux GAFAM de se tromper. Dans cet article, on va revenir sur trois échecs emblématiques.
Google et Motorola Mobility
Lorsque Google rachète Motorola Mobility en 2012 pour la somme de 12,5 milliards de dollars, cela semble une relative bonne affaire. L’idée de la firme de Mountain View est notamment de mettre la main sur de nombreux brevets pour damer le pion de la concurrence et préparer son propre mobile.
Certes, l’opération est réussie, et le géant de la Tech a depuis commercialisé sa gamme de smartphones. Mais sur le plan comptable en revanche, cela ressemble très fort à un échec tonitruant. En 2014, Google préfère finalement stopper les frais et décide de revendre Motorola Mobility à l’entreprise chinois Lenovo pour 2,91 millions de dollars. Même en étant nul en maths, on repère cette perte nette de 10 milliards.
Microsoft et Nokia
En 2013, l’ancien PDG de Microsoft, Steve Ballmer n’est pas peu fier d’annoncer le rachat de Nokia pour 5,44 milliards d’euros. Il souligne ainsi : “C’est un pari audacieux pour l’avenir, un partenariat gagnant-gagnant pour les employés, les actionnaires et les consommateurs des deux sociétés”.
Les Microsoft Lumia qui viendront ensuite n’ont certes pas à rougir de la concurrence, mais ils peinent à convaincre le public car les développeurs ont tendance à bouder et ne développent qu’assez peu d’applications. Dès lors, les téléphones tournant sur iOS et Android sont beaucoup plus attractifs.
Finalement, le nouveau boss de Microsoft, Satya Nadella finit par se rendre à l’évidence. Il décide de licencier 7800 employés de la branche mobile de l’entreprise. Nokia est finalement revendu à la société HMD Global fin 2016 et c’est la fin d’une belle histoire.
Amazon et Fabric.com
En octobre dernier, nous apprenions la fermeture immédiate de Fabric.com, une boutique de tissus en ligne qui fournissait des centaines d’entreprises et d’artisans locaux. Tout avait pourtant bien commencé en 2008 lorsque Amazon avait mis la main sur la plateforme.
Toutefois, et avec le temps, certaines entreprises de tissus se sont plaints de retards de paiement. Selon nos confrères de The Verge, le géant de la Tech n’aurait pas géré correctement ce marché très particulier, notamment en ne nommant pas les bonnes personnes pour diriger ce service.
Source: Presse-citron