L’UNFP tacle les joueurs qui ont refusé participer à la campagne de lutte contre l'homophobie
Zapping Foot National Coupe de France : Calais, Quevilly, El-Biar, ... les plus grands exploits de la compétition
Le football français est au cœur d’une nouvelle polémique après la campagne de lutte contre l'homophobie mise en place par la Ligue de Football Professionnel lors de la 35ème journée de Ligue 1 et de Ligue 2. De nombreux joueurs ont refusé de porter le maillot arc-en-ciel prévu pour l'occasion, d'autres ont justifié cette décision, à l'image de Zakaria Aboukhlal ou Mostafa Mohamed et des entraîneurs n'ont pas été fan de la programmation de cette journée.
L’UNFP tacle les clubs et la LFP
Dans un communiqué, L'Union nationale des footballeurs professionnels a exprimé son étonnement quant au refus de certaines joueurs de ne pas participer à la campagne de lutte contre l'homophobie. De plus, l’UNFP a adressé une pique à la Ligue de Football Professionnel ainsi qu’aux 40 clubs professionnels.
"L’UNFP rappelle qu’elle a soutenu, cette année encore, la campagne de la LFP contre l’homophobie. Elle a pris connaissance de la volonté de quelques joueurs de ne pas s’associer à cette juste cause. Des cas isolés que nous ne pouvons, au regard de l’article 6 de nos statuts – sur les religions, comme sur la politique -, commenter et qui ne doivent pas faire oublier que la presque totalité des footballeurs professionnels de nos championnats s’est donc engagée, ce week-end, contre l’homophobie. Il n’appartient pas à l’UNFP, s’agissant de la sphère privée, de dicter la conduite des joueurs. Il appartient en revanche à notre syndicat de s’étonner que les instances sportives, y compris les clubs, demandent ainsi parfois aux footballeurs de porter des messages collectifs, alors que leur communication est, le plus souvent, mise sous l’éteignoir par leurs employeurs. Si la lutte contre l’homophobie est une cause majeure, mettre fin au harcèlement moral dans le football professionnel en France l’est tout autant. Pourtant, malgré les cas avérés et leur augmentation drastique ces dernières années, on ne voit la LFP et les clubs accepter une campagne dénonçant ce fléau et appelant à y mettre fin comme le demandent l’UNFP et les footballeurs professionnels évoluant en France", peut-on lire.
Source: Foot National