Rassemblement à Saint-Brévin : le maire démissionnaire dénonce une "récupération politique"
Yannick Morez a annoncé dans un communiqué qu'il ne participera pas au rassemblement politique de soutien prévu dans la commune ce mercredi en fin d'après-midi.
Le principal concerné ne sera pas présent. Mercredi en fin d'après-midi doit se tenir une marche de soutien au maire démissionnaire de Saint-Brévin, Yannick Morez. L'appel avait été lancé par l'édile socialiste de Nantes, Johanna Rolland. Mais l'élu regrette désormais une «récupération politique, notamment par l'extrême gauche», au sujet d'un rassemblement qui «se voulait au départ transpartisan».
Dans un communiqué diffusé dans la nuit, Yannick Morez déplore également «la discrétion de la droite sur cette thématique». Et écrit : «Il est décevant de constater que les clivages politiques ne peuvent être dépassés sur un sujet aussi important que celui des violences contre les élus».
Le communiqué de l'élu, diffusé dans la nuit de mardi à mercredi Compte Facebook de Yannick Morez
Son équipe et lui-même seront donc absents de cette marche, «mais je prendrai la parole devant l'hôtel de ville à 18h afin de témoigner ma reconnaissance aux nombreuses personnes qui m'ont apporté leur soutien», précise l'élu. Il remercie au passage «les maires et représentants de collectivités» à l'initiative du rendez-vous fixé «pour dénoncer, au-delà de (s)on exemple, les violences faites aux élus».
«Je ne crois pas, sincèrement, qu'il y ait de récupération de qui que ce soit», a de son côté balayé Johanna Rolland sur France Inter. «Cette après-midi, il y aura 300, 400, 500 élus pour marquer leur attachement à la République.»
L'édile a raconté avoir elle aussi été, «comme beaucoup d'élus», victime de violences allant de «menaces de mort anonymes reçues en mairie» à son véhicule personnel incendié devant son domicile. «Je crois que ça fait plusieurs années qu'il y a quelque chose en germe dans le climat. C'est une forme d'accélération post-Covid, à l'évidence», a-t-elle observé.
Source: Le Figaro
