Quatre expositions exceptionnelles à ne pas manquer en juin en Bretagne
1 Banksy aux Capucins à Brest (29)
Street-artiste dont l’identité demeure inconnue, Banksy n’est pourtant plus à présenter. Chacune de ses productions, qu’il appose sur les murs du monde entier, fait à chaque fois parler d’elle à l’image de « La jeune fille triste », dessinée sur une porte du Bataclan à Paris, ou « La Petite Fille au ballon », apparue en 2012 sur le pont de Waterloo à Londres. Souvent politiques, parfois satiriques ou poétiques, 300 œuvres de l’énigmatique graffeur originaire de Bristol sont rassemblées dans une exposition exceptionnelle, à découvrir aux Ateliers des Capucins, à Brest.
Dans cette « Banksy Modeste Collection », constituée au fil des années par le comédien François Berardino, dit Béru, pas de fragments de murs, mais des sérigraphies originales, des photos, des disques… Tout ce qui fait le travail de Banksy !
« Banksy Modeste Collection », du 10 au 25 juin aux Ateliers des Capucins. Tous les jours de 11 h à 19 h. Gratuit, dons reversés à SOS Méditerranée.
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2 « Mourir, quelle histoire » à l’Abbaye de Daoulas (29)
« Mourir, quelle histoire » à l’abbaye de Daoulas. (Photo Elodie Hénaff (CDP29))
Initialement prévue le 2 juin, la très attendue exposition « Mourir, quelle histoire » a finalement ouvert ses portes ce vendredi 9 juin, à Daoulas (29). Amulettes égyptiennes, corbillard, poteau funéraire malgache, vêtements de deuil, autel des ancêtres d’Afrique de l’Ouest… Au total, quelque 300 objets et œuvres d’art invitent à se questionner sur le rapport de l’humain à la mort, qu’il drape de rituels depuis la nuit des temps. Au fil de ce parcours en trois étapes correspondant à celle du deuil - la retenue, la séparation et le remaniement -, témoignages, animations et documentaires permettent de comprendre la diversité des pratiques culturelles liées à ces rites, qui cherchent à donner un sens à la vie. Une exposition labellisée « Exposition d’intérêt national » par le ministère de la Culture.
« Mourir, quelle histoire », du 9 juin au 3 décembre à l’abbaye de Daoulas. Tous les jours de 10 h 30 à 19 h. Plein tarif : 9 € ; 18/25 ans : 5 € ; 7/17 ans : 1 € ; -7 ans : gratuit.
3 La Collection Pinault au Couvent des Jacobins à Rennes (35)
La Collection Pinault au Couvent des Jacobins, à Rennes. (Photo Le Télégramme/Claire Staes)
L’émergence de la société de consommation, le début de la conquête spatiale, la Guerre froide, les guerres de décolonisation, la libération sexuelle… C’est un véritable voyage dans les années 1960 auquel le public est convié pour cette nouvelle exposition de la collection Pinault à Rennes. Sur une playlist composée par Étienne Daho, découvrez les 80 œuvres emblématiques de l’époque signées Richard Hamilton, Barbara Kruger, Niki de Saint Phalle…
« Forever Sixties », du 10 juin au 10 septembre au Couvent des Jacobins. Du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. Plein tarif : 12 €. Tarif réduit : 7 €
4 Les grands noms de la photographie à La Gacilly (56)
« La nature en héritage » : en choisissant ce thème pour sa vingtième édition, le Festival Photo de La Gacilly, à l’origine appelé Festival international nature et paysage, opère un retour aux sources et offre « un condensé de tout ce qu’il a voulu montrer depuis ses débuts : la beauté du monde, l’harmonie entre l’homme et la Terre mais aussi les méfaits de l’homme », explique Cyril Drouhet, commissaire des expositions. Une vingtaine de photographes, maîtres du photojournalisme ou de la photo environnementale, artistes émergents, exposent leur vision du monde au cœur du village morbihannais.
« Festival Photo de La Gacilly », jusqu’au 1er octobre à La Gacilly. Tous les jours en plein air, en autonomie (gratuit) ou en visite guidée (en juin, les dimanches à 14 h et 16 h. 5 €).
Et aussi : à partir du 25 juin au FHEL à Landerneau (29) : « Sur les traces de Tolkien et de l’imaginaire médiéval » ; jusqu’au 17 septembre au musée du Faouët (56) : « Un collectionneur sur les traces des peintres en Bretagne » ; jusqu’au 1er octobre au domaine de La Roche-Jagu à Ploëzal : « Maurice Denis et la Bretagne »…
Source: Le Télégramme
