Plonévez-du-Faou : une fillette de 11 ans tuée par arme à feu, ses parents grièvement blessés, un voisin interpellé

June 11, 2023
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Le petit hameau de Saint-Herbot, entre Plonévez-du-Faou et Loqueffret, a connu une nuit tragique, samedi. Vers 21 h, des coups de feu ont éclaté dans le jardin d’une propriété privée, située à 50 m de la place de l’église. D’après nos informations, un conflit de voisinage aurait opposé un individu et une famille de quatre personnes.

Les coups de feu ont été donnés chez un couple de Britanniques d’une quarantaine d’années, arrivés dans la commune avec ses deux filles de 8 et 11 ans, il y a moins de cinq ans. L’aînée des enfants du couple est décédée, le père est entre la vie et la mort et la mère grièvement blessée. La plus jeune est physiquement indemne et a réussi à se réfugier chez une voisine.

Un homme d’origine belge, septuagénaire installé en couple dans la commune depuis trois à quatre ans et voisin de la famille, a été interpellé par le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). Contrairement à la famille britannique, cet homme serait très discret et échangeait peu avec le voisinage.

Sur place, les techniciens de l’identification criminelle de la gendarmerie Quimper procèdent à des prélèvements depuis 9 h. Ils sont accompagnés des gendarmes de la compagnie de Châteaulin ainsi que du groupement cynophile de Châteaulin. Les autorités ne confirment pour l’instant aucune information, le procureur de Quimper communiquera ultérieurement dans la journée.

La maire de Plonévez-du-Faou, Marguerite Bleuzen, est sur place ce matin. Elle confirme avoir été appelée en soirée et être restée devant les lieux du drame jusqu’à 3 h cette nuit. Mis à part le périmètre de sécurité à deux pas de l’église et les quelques allées et venues de gendarmes et de riverains, le petit hameau, où a lieu tous les ans la fête du beurre, a retrouvé son calme.

« J’ai entendu beaucoup de bruit mais je n’ai pas assisté à la scène » explique un voisin, domicilié plus bas. Ces gens ne faisaient pas d’histoires et étaient très gentils. La dame travaille comme aide à domicile et le monsieur bricole. Ils sont toujours prêts à rendre service ». « On se dit souvent bonjour. C’est affreux ce qui est arrivé », dit cette habitante d’une autre résidence secondaire, juste à côté.

Source: Le Télégramme