Le lac du Loch Ness à son niveau le plus bas en raison de la sécheresse en Écosse
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SÉCHERESSE - Le niveau du Loch Ness, en Écosse, a atteint son plus bas niveau historique, et ce n’est pas parce que son monstre a eu trop soif. Alors que le niveau habituel du Loch Ness à Foyers, un village à l’est du lac, est compris entre 139 et 243 mètres, il était de 109 mètres le 24 mai 2023.
Cela a été révélé par l’agence écossaise de protection de l’environnement (SEPA, pour Scottish Environment Protection Agency), qui enregistre ces données depuis 1990, et qui n’en avait jamais constaté des aussi basses. Si depuis, le niveau de l’eau a un peu remonté, atteignant les 127 mètres ce mercredi 14 juin selon River Levels UK, il reste en dessous de la normale.
La SEPA explique que la région du Loch Ness a été l’une des plus sèches du Royaume-Uni pendant le mois de mai, avec trois fois moins de précipitations que d’habitude à cette saison. « Si de telles conditions de sécheresse persistent en Écosse sur la durée, il deviendra urgent d’agir pour protéger nos ressources en eau » conclut l’agence de protection de l’environnement.
Le réchauffement climatique n’est pas le seul coupable
D’un point de vue plus local, l’état du Loch Ness alarme aussi le Ness District Salmon Fishery Board (en français, le conseil de la pêche au saumon du district du Ness). Son directeur Brian Show expliquait à la BBC que « bien que l’on soit au début de l’été, la rivière Ness a déjà atteint deux fois son niveau le plus bas jamais enregistré à cette période ».
Cela pourrait avoir des conséquences importantes sur les poissons. Ils seraient dans l’incapacité de remonter les rivières depuis la mer. Mais surtout, ils souffriraient de la hausse de la température de l’eau.
Si la hausse des températures est la première responsable, pour Brian Show, cette baisse historique du niveau du Loch Ness peut aussi s’expliquer par une mauvaise gestion des ressources. En effet, une centrale hydroélectrique se trouve à Foyers : l’eau du lac y est pompée pour produire de l’électricité. L’entreprise qui détient cette centrale, SSE Renewables, assure « avoir des plans robustes pour gérer ce genre de situations extrêmes, notamment en coopérant avec la SEPA ».
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Source: Le HuffPost
