Armada 2023 de Rouen. Les soirées privées sur bateau, ambiance détendue pour relations de business
La facture est parfois salée mais c’est une occasion rare : des entreprises privatisent les navires le temps d’un déjeuner, une soirée, pour réunir collaborateurs, partenaires et clients. Une façon de se réunir dans un contexte moins formel.
Depuis les quais, le public voit les petits fours et coupes passer sur les ponts des navires. Aux passerelles, si le nom n’est pas sur le registre, pas de passage. Pour cause de soirée privée, n’entre pas qui veut. C’est la partie visible et en même temps mal connue de l’Armada de Rouen : la commercialisation des bateaux par des particuliers fortunés, souvent des entreprises, pour quelques heures. À l’image de Koesio Corporate IT, société spécialisée dans l’équipement et l’infrastructure informatique, qui a loué l’Atlantis avec ses fournisseurs – Samsung, VMware et Dell. « Informel » Ce soir-là, environ 120 personnes sont présentes, entre collaborateurs, clients et donc fournisseurs. En toile de fond, une musique jazz. Pas d’animations autres ou spectacles, c’est avant tout un temps d’échanges « informel ».
« Nos clients, on a 100 000 occasions de les voir, relève Philippe Goubert, directeur général de Koesio Corporate IT. Quand ils viennent ici [souvent avec leur conjoint(e), NDLR], on ne va pas parler boulot. On se découvre de nouvelles personnes en commun, des affinités… Et ça renforce le plaisir de travailler ensemble. » Un moment exceptionnel La société compte un peu plus de 20 agences partout en France, dont une « historique » à Rouen. « Notre vocation, c’est de proposer des solutions au plus proche, insiste Philippe Goubert. Quand on a l’ambition d’être un acteur local, on se doit d’être présent [sur ce type d’événement]. Comme la Matmut. » Pour Koesio, c’est ce qui s’appelle la « cohésion maximale », en fédérant les différents acteurs. Certes, 60 000 € la soirée (comprenant bateau, concert, restauration et boisson), ce n’est pas donné. Mais l’Armada, c’est incontournable. Et ce n’est « que » tous les quatre ans. Fidélité et rencontres
Source: Paris-Normandie