Quatre mises en examen après l’agression d’un élu écologiste en marge d’un rassemblement de Reconquête ! dans le Var

June 17, 2023
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Quatre personnes ont été mises en examen pour violences en réunion après l’agression, dimanche 11 juin, d’un élu écologiste de La Seyne-sur-Mer (Var), gravement blessé en marge d’un rassemblement de militants locaux de Reconquête !, a appris vendredi 16 juin l’Agence France-Presse (AFP) après du parquet de Toulon.

Interpellées jeudi matin, elles ont été déférées vendredi en fin de journée pour violences en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours et ont été placées sous contrôle judiciaire. Leur procès est prévu le 4 juillet, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Toulon, Samuel Filniez.

Hakim Bouaksa, élu municipal Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de La Seyne-sur-Mer, avait déposé plainte dimanche, présentant une ITT de trente jours après avoir été agressé en marge d’un « banquet » de militants de Reconquête ! organisé dans un camping. Le parquet avait qualifié ses blessures de « très graves ».

Fracture du bras et traumatisme crânien

Les quatre personnes interpellées sont « plutôt des personnes [chargées] de l’exploitation du camping », a aussi précisé le procureur, sans être en mesure de dire si elles avaient aussi un profil de militants ou de sympathisants du parti d’extrême droite. « Le côté militant ou non n’est pas un sujet déterminant des responsabilités pénales », a insisté Samuel Finielz.

Le parquet avait ouvert dès dimanche « une enquête de flagrance pour violences aggravées », confiée au commissariat de La Seyne-sur-Mer. Dans un communiqué, EELV avait déclaré qu’Hakim Bouaksa était venu manifester « pacifiquement » contre la tenue de ce rassemblement et qu’il avait été « violemment agressé », souffrant, notamment, d’une fracture du bras, d’un traumatisme crânien et d’une entorse aux cervicales.

Marine Tondelier, la cheffe du parti écologiste, avait affirmé sur Twitter qu’il avait été « frappé par le service d’ordre de Reconquête ! » et avait demandé « des excuses » au parti d’Eric Zemmour. Le mouvement d’extrême droite avait de son côté démenti l’implication de son service d’ordre. « C’est avec le personnel du camping, exaspéré par le blocage et les insultes proférées contre tous leurs clients, que ce dernier a eu une altercation », avait-il assuré.

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Le Monde avec AFP

Source: Le Monde