Test Norauto E-Fit 200-2 : ce porte vélos électriques est ultra compact et super pratique
Permettant de transporter deux vélos à assistance électrique, le porte-vélo sur attelage Norauto E-Fit 200-2 est un modèle de compacité une fois replié. Nous avons testé ce modèle qui affiche plusieurs atouts indéniables.
Implémenté depuis les années 1970 dans le secteur automobile, Norauto s’investit également pleinement dans celui du vélo à assistance électrique avec sa marque Wayscral. L’entreprise du groupe Mobivia propose aussi tout un catalogue de produits gravitant autour de ces deux univers et notamment celui des porte-vélos. L’offre est pléthorique et comporte depuis peu le E-Fit 200. Proposé en version un ou deux vélos, celui-ci se destine au transport des vélos à assistance électrique – il reste compatible avec les musculaires, évidemment – et joue la carte de la compacité avec un astucieux système de pliage.
Le E-Fit 200 est proposé à 319,99 € dans sa version un vélo (E-Fit 200-1) et à 419,99 € dans sa version capable de transporter jusqu’à deux vélos (E-Fit 200-2). Des tarifs à comparer à ceux de la version classique du RapidBike Flex, destiné aux vélos musculaires (15 kg par rail max.) : respectivement 209,95 € (RapidBike 1P Flex) et 259,95 € (RapidBike 2P Flex). Côté concurrence, on trouve par exemple le Thule Epos, également pliable et vendu à 1 019,95 €. Le E-Fit 200 est à la fois disponible sur le site de Norauto et dans le réseau de distribution physique de l’enseigne. Nous testons ici la version à deux rails.
Compatibilité : jusqu’à 60 kg transportables
Le E-Fit 200-2 est capable de transporter deux vélos de 30 kg chacun, pour un poids total de 60 kg. Il est par ailleurs possible d’ajouter un troisième rail via un accessoire vendu en option (109,99 €). Le vélo transporté sur ce troisième rail ne devra toutefois pas excéder 15 kg, ce qui le réserve plutôt aux vélos musculaires ou pour enfants. Ses rails sont capables d’accueillir des roues d’une largeur de 4 pouces, ce qui est déjà assez important.
Fixation sur rotule : simple à mettre en place
En ouvrant le carton, on découvre un porte-vélo livré entièrement assemblé. Prêt à être utilisé, il a le bon goût d’être livré avec quelques accessoires : un guide d’utilisation bien réalisé, une sangle de fixation, un jeu de clés de verrouillage et un adaptateur d’alimentation. De base, il dispose d’une prise d’attelage à 13 broches. Certains véhicules étant équipés de faisceaux à 7 broches, Norauto fournit directement un adaptateur avec son porte-vélos. Cela représente une dotation d’une dizaine d’euros qui ajoute de la versatilité et évite les mauvaises surprises à la première utilisation.
Avec ses 17 kg sur la balance, il n’est pas le plus lourd de sa catégorie. Son transport est toutefois facilité par la présence de quatre roues. On le positionne derrière la voiture comme on pousserait une valise, c’est à la fois simple, pratique et efficace. En plastique dur et peu larges, ces roues s’accommoderont cependant mal des sols en gravillons.
Le montage sur la rotule d’attelage s’effectue ensuite en un tournemain. On positionne le porte-vélo sur la rotule en s’assurant d’être le plus perpendiculaire possible au véhicule et on actionne le large levier qui surplombe l’axe de fixation jusqu’à apercevoir un indicateur vert au travers d’un petit volet. Il faut alors vérifier que le serrage est suffisant et, le cas échéant, ajuster le couple en tournant la molette rouge située à proximité. Passé cette étape, on n’oublie évidemment pas de relier le câble d’alimentation – avec son adaptateur si nécessaire. Le support de plaque d’immatriculation étant fixé sur le côté lors du stockage, on peut à ce stade le déloger pour le mettre à son emplacement d’utilisation, à l’arrière du porte-vélos.
Une fois bien fixé, on passe à la phase de dépliage de l’engin. Il y a tout d’abord une sangle en caoutchouc à enlever. Celle-ci permet de maintenir fermement fermé le porte-vélo lors du stockage. Deux molettes en plastique bleu sont ensuite à déverrouiller pour permettre de rabaisser les rails de part et d’autre de la structure. On remonte les petits leviers en plastique pour maintenir l’ensemble en position ouverte.
La dernière étape consiste à relever l’arceau central de fixation. Une large manette permet de déverrouiller l’élément que l’on vient ensuite coulisser le long d’un pilier métallique. La hauteur est ainsi ajustable de manière à positionner au mieux les deux bras destinés à la fixation des cadres de vélos.
Installation des vélos : une manipulation aisée
Faire grimper les vélos est assez aisé sur ce E-Fit. Il n’est en effet pas nécessaire de porter entièrement les vélos pour les positionner sur les rails de maintien. La manipulation consiste à lever la roue avant, la loger sur l’extrémité du rail et de le pousser. Le rail étant traversant, on y fait rouler le vélo assez simplement jusqu’à ce qu’il soit centré. En option, on peut toutefois opter pour un rail spécifique évitant de soulever la roue avant. Cette rampe de chargement est vendue à 49,99 € par Norauto.
La première étape de fixation consiste alors à fixer le cadre du vélo. Un petit bras est disposé sur l’arceau central, bras à l’extimité duquel trône une mâchoire de fixation. Ce bras peut être déplacé autour de l’arceau via un système de clips assez simple à prendre en main. On le positionne de manière que la mâchoire soit dans l’axe de la partie du cadre à fixer. La pince dispose de gros tampons caoutchoutés qui éviteront de rayer le revêtement des vélos. Le serrage s’effectue avec une large molette. La manipulation est aisée bien qu’un peu longue. On apprécie en tout cas que l’ouverture soit suffisamment large (10 cm maximum) pour venir attraper de grosses sections. En revanche, il faudra veiller à ne pas serrer trop fort pour ne pas abîmer les cadres les plus fragiles, notamment ceux en carbone. Aucun système permettant de vérifier le couple de serrage n’est présent. La longueur des bras est en revanche fixe, ce qui peut potentiellement devenir gênant dans certaines configurations (vélos au cadre ouvert) où il faudra réussir à trouver le bon angle pour arriver à atteindre un tube. Un système à bras télescopique aurait été bienvenue.
Comme sur la plupart des porte-vélos d’attelage, on trouve des sangles de maintien des pneus. Il s’agit de lanières plastiques crantées. On positionne la lanière entre deux rayons, on positionne la protection en caoutchouc à l’endroit adéquat pour ne pas abimer la roue et l’on serre la sangle après l’avoir insérée dans son cliquet. Encore une fois, simple et efficace, mais on regrette une fois de plus que l’intensité de serrage soit à l’appréciation de l’utilisateur.
L’écartement entre les deux rails étant de 30 cm, on y logera sans aucun problème deux volumineux vélos à assistance électriques de taille adulte. Il est tout à fait possible de transporter également des modèles pour enfant comme en attestent nos photos. Une fois les deux vélos logés, Norauto encourage à utiliser une sangle en nylon (fournie) pour relier entre eux vélos et arceau de fixation.
L’installation des vélos terminée, on remarque que la fixation est globalement solide. Les montures ne bougent pas d’un iota, ce qui permet de voyager sereinement, y compris dans des chemins cabossés.
On continue avec la vérification du bon fonctionnement des feux. Ce modèle propose le report des feux arrière, des clignotants ainsi que du feu de recul. La plaque d’immatriculation n’est pas éclairée, mais cela n’est pas obligatoire sur un tel accessoire.
On termine avec la possibilité de basculer le porte-vélos de manière à pouvoir ouvrir le coffre de la voiture. La manipulation est aisée et peut être effectuée aussi bien avec que sans la présence des vélos. Un clip de fixation bleu est à déverrouiller juste au-dessus du support de plaque d’immatriculation. On tire alors le support en question vers soi, ce qui a pour effet de permettre de basculer le support en arrière. Une manipulation qui se réalise vraiment simplement et sans effort, le poids des vélos ne se faisant pas sentir, pas plus qu’il ne se fait sentir lorsque l’on remet en position l’ensemble. Un petit clic retenti alors, signe que l’on peut remettre le clip en position fermée.
Sécurité : des serrures de verrouillage
Différents éléments de sécurité ont été prévus pour éviter de se faire subtiliser le coûteux matériel transporté. Les bras de fixation sont verrouillables à l’aide d’une serrure. Cela évite de se faire subtiliser les vélos. Une autre serrure est présente au niveau du levier de fixation de la rotule d’attelage et évite ainsi de se faire voler le porte-vélos en lui-même. On aurait toutefois aimé trouver, en complément, un système permettant d’ajouter de véritables cadenas au vélos.
Repliage et stockage : un modèle ultra-compact
Un des gros avantages de ce modèle réside dans son extrême compacité une fois démonté. Une fois les vélos remisés, il faut tout d’abord rabattre l’arceau de fixation puis replier les bras vers l’intérieur. On remonte ensuite les deux côtés des rails en déverrouillant puis en reverrouillant les petits leviers bleus. On déloge le support de plaque d’immatriculation pour le fixer sur son emplacement latéral et l’on fixe la sangle en caoutchouc située à l’avant du porte-vélos pour que celui-ci ne s’ouvre pas malencontreusement. On débranche le câble d’alimentation qui vient se fixer dans un logement prévu à cet effet. On peut alors démonter le E-Fit en soulevant le gros levier présent au-dessus de la boule d’attelage.
Ainsi replié, on apprécie vraiment son extrême compacité : 78 x 69 x 28 cm à peine ! Cela permet de le loger sans soucis dans un coffre et de lui trouver facilement une place dans un garage exigu. Seule ombre au tableau : le fabricant n’a pas jugé bon de fournir une housse de protection.
Bilan de l’essai de ce porte-vélos électriques compact
NOTE GLOBALE
Le porte-vélos Norauto E-Fit 200-2 est une belle surprise. De conception astucieuse, il a l’énorme avantage d’être ultra-compact lors de son stockage. Facile à mettre en place, il assure un maintien ferme des vélos, y compris ceux dont le cadre est épais. Deux regrets toutefois : il n’y a aucune housse de protection et les systèmes de fixation ne permettent pas de se prémunir d’un serrage trop fort.
Voir la version E-Fit 200-1 sur Norauto.fr Voir le rail supplémentaire sur Norauto.fr Voir la rampe de chargement sur Norauto.fr
Source: Cleanrider