Pourquoi Elon Musk préfère être à sa place qu’à celle de Joe Biden, président des États-Unis
MÉDIAS - Invité star du salon VivaTech, Elon Musk se trouvait à Paris vendredi. L’occasion pour le patron de Tesla de rencontrer Emmanuel Macron en privé, de déjeuner avec Bernard Arnault - avec qui il se dispute la place de première fortune mondiale - ou de donner une interview exclusive pour France 2.
Cette dernière sera diffusée ce lundi 19 juin après le journal de 20 heures, comme l’a précisé la chaîne, qui en a publié un premier extrait sur Twitter.
Alors qu’Elon Musk rencontre régulièrement des présidents de ce monde, notamment depuis son rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, « est-ce que vous aimeriez un jour être président ? », lui demande notamment la journaliste Anne-Sophie Lapix.
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« Non, je n’ai pas envie », répond sans ambiguïté le milliardaire. « On s’imagine quelques fois que le président des États-Unis est dans un poste extrêmement puissant. Alors oui, d’une certaine façon bien sûr, mais la Constitution américaine est telle que le poste du président est dans une situation très limitée en fait. »
« Vous êtes en train de me dire que vous êtes plus puissant que le président des États-Unis ? », le relance alors Anne-Sophie Lapix.
« Disons que je ne peux pas déclarer la guerre… », s’amuse-t-il, avant de développer son propos : « ce que je peux vous dire, c’est que la liberté d’action d’un président des États-Unis est limitée, et c’est exprès, ça a été conçu pour ça. Et donc si j’étais président, je ne pourrais pas par exemple envoyer des fusées sur la Lune ou sur Mars pour envoyer des gens vivre là-bas. Je ne pourrais pas créer des véhicules électriques durables, je ne pourrais pas faire tout ça et je ne voudrais pas abandonner ça. »
Une salle de 3 600 fans surchauffée au salon VivaTech
Vendredi au salon VivaTech, Elon Musk avait tenu son rang de star mondiale de la tech devant 3 600 fans, sans toutefois évoquer l’usine Tesla dont rêve l’Élysée pour la France. Il avait pourtant promis en mai, à l’occasion du salon « Chose France », que le constructeur de voitures électriques ferait « des investissements significatifs » dans le pays.
Seule annonce d’Elon Musk à cette occasion : il a dit vouloir doter en 2023 un premier être humain d’implants neuronaux de sa société Neuralink, qui vient d’obtenir l’autorisation pour réaliser des tests aux États-Unis. « Plus tard cette année, nous ferons notre première implantation d’une puce chez l’humain, pour quelqu’un qui a une forme de tétraplégie », a-t-il lancé. Le but de ces puces cérébrales est de faire communiquer directement cerveaux et ordinateurs, pour aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques.
Durant son show, devant une salle surchauffée, il a aussi défendu un Twitter libre de toute censure et estimé que l’intelligence artificielle risquait de déclencher une « apocalypse » pour l’humanité. « Si nous sommes frappés par une apocalypse déclenchée par l’intelligence artificielle, je crois que j’aimerais quand même être vivant à ce moment-là », a-t-il souri.
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Source: Le HuffPost