Bérénice Béjo : ce secret de famille “douloureux” qu’elle aimerait que ses parents lui révèlent
Pour Bérénice Béjo, c’est devenu viscéral. Ce mardi 20 juin, la comédienne était invitée sur le plateau de C à vous pour faire la promotion de Sous le tapis. Dans ce film, le personnage d’Odile se prépare à fêter son anniversaire quand son mari décède brutalement. Alors que ses enfants sont sur le point d’arriver, elle décide de cacher son corps sous son lit.
« Il y a d’autres histoires, d’autres secrets de famille, d’autres choses qui sont cachées sous le tapis dans cette histoire. Est-ce que c’est ça aussi qui vous rend proche de votre personnage », a demandé Patrick Cohen à Bérénice Béjo. Et l’épouse de Michel Hazanavicius de se confier sur ses points communs qu’elle partage en effet avec son personnage de fiction.
« Je suis dans cette problématique depuis un an et demi, deux ans, j’essaie de faire parler mes parents… », a-t-elle commencé, tout en gardant une part de mystère sur le sujet. Ce secret de famille que Bérénice Béjo aimerait désespérément connaître, ses parents ne sont visiblement pas prêts à le lui raconter.
« Parfois, il faut accepter que les parents n’aient pas envie de tout nous raconter, moi c’est mon cas. Et c’est assez douloureux parce qu’on a envie de savoir », a reconnu l’actrice sur le plateau de C à vous. Ce qu’elle voudrait apprendre ? « Qui sont [s]es parents ». Ses parents qui ont fui la dictature en Argentine et Buenos Aires, où elle est née, lorsqu’elle n’avait que trois ans.
Bérénice Béjo : « J’aimerais savoir ce que ma mère a fait concrètement »
Née en juillet 1976, elle est la fille de Miguel Bejo, un réalisateur indépendant qui a travaillé en Argentine dans les années 70. Ses films n’ont pu être vus dans son pays qu’en 2003, puisqu’ils étaient censurés par le régime en place. « Je suis dans une espèce de fantasme. Et je ne sais pas vraiment ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont vécu. Je connais des petites histoires. Mais j’aimerais savoir ce que ma mère a fait concrètement pour défendre le pays contre les militaires, a continué Bérénice Béjo, particulièrement émue d’évoquer ce sujet familial. Mais en fait, c’est trop douloureux pour elle parce que ça lui rappelle toutes les personnes qui sont mortes. Toutes les choses qu’elle n’a pas réussi à faire… »
Source: Closer France