Le Groupe action gay et lesbien dénonce les tags sexistes et homophobes retrouvés lundi au collège de Saint-Jean-de-Braye

June 27, 2023
354 views

Au matin de ce lundi 26 juin, le collège Saint-Exupéry de Saint-Jean-de-Braye

a été retrouvé criblé de tags à caractères sexistes et homophobes. Une odieuse attaque qui ne pouvait laisser sans réaction le Groupe action gay et lesbien Loiret (GAGL45), centre LGBT+ d'Orléans.

Celui-ci dénonce ce mardi, "avec la plus grande force, ce nouvel épisode de l'expression d'une idéologie haineuse et ultra-réactionnaire qui, comme à chaque fois, s'en prend aux droits des femmes et des personnes LGBT+."

De nouvelles alertes à la bombe dans des établissements scolaires ce mardi après-midi dans le Loiret

Issus de "familles ultra-réactionnaires" ?

A travers sa communication, le GAGL dit "toute sa sympathie aux équipes

du collège avec qui, depuis des années, un travail important est mis en œuvre, avec d'autres associations, pour que tous les élèves bénéficient de temps de formation et de réflexion sur l'égalité entre les filles et les garçons, les discriminations, en particulier l'homophobie et la transphobie..."

Le Groupe action gay et lesbien du 45 ajoute :

Ces tags, sans doute l’œuvre d'élèves ou anciens élèves voulant peut-être éviter que

les épreuves du brevet aient lieu, utilisent des termes qui ne sortent pas de la tête d'ados : ces tags sont l'expression de ce qui se dit dans des familles ultra-réactionnaires, radicalisées par des organisations politiques ou religieuses qui haïssent la République et ses valeurs.

Le collège visé, justement, travaille énormément sur ces valeurs, poursuit en substance le GAGL. "C'est sans doute pour cela qu'il a été visé en ces termes.

Il est donc temps que ce travail soit généralisé : dans les environnements extra-scolaires, les clubs sportifs, les associations culturelles, les collectivités territoriales. Et pas seulement le temps d'une journée."

Un feu impressionnant détruit 6 hectares d'orge dans un champ à Ingré

Parce que "personne ne doit laisser de place à la haine sexiste et LGBTphobe", le GAGL dit se tenir disponible "pour continuer et amplifier ce travail".

David Creff

Source: La République du Centre