Violences urbaines : des pillards parmi les émeutiers
La situation se tend dans la rue avec notamment des tentatives de pillage qui ont lieu en marge des affrontements. Parmi les cibles privilégiées, on retrouve des commerces et des supermarchés.
En plein jour, vendredi 30 juin, des dizaines de jeunes vêtus de noir se sont attaqués à l’opéra de Strasbourg (Bas-Rhin) et tentent d’en briser les vitres. Ils s’en sont pris aussi à une voiture de police et à une boutique d'électronique. Après leur passage, il ne reste plus un seul téléphone exposé, 33 personnes ont été interpellées. En région parisienne, mouvement de panique dans un centre commercial de Créteil (Val-de-Marne) quand des émeutiers le pénètrent de force.
Le désarroi des commerçants
À Nantes (Loire-Atlantique), c’est à l’aide d’une voiture bélier que les pillards ont forcé l’entrée d’un supermarché. Au matin, la voiture est encore encastrée quand un voisin commerçant éteint les dernières flammes. La nuit dernière, pour la première fois, des émeutiers ont attaqué le centre de la capitale. Dans le centre de Paris, un homme sort les bras chargés de vêtements d’une boutique de prêt-à-porter dans le quartier des Halles. Une jeune femme est interpellée, dans le même quartier, alors qu’elle dérobait des articles dans un supermarché pillé. Une cinquantaine de boutiques sont touchées par les vols. "Je trouve ça crapuleux, je trouve que ça n’a pas lieu d’être", dit un habitant.
Source: franceinfo