Lyon : le maire du 4e arrondissement a refusé de partager l'appel au rassemblement contre les violences faites aux élus

July 03, 2023
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Si l'absence de rassemblement devant la mairie du 3e s'expliquait par la décision de la maire Véronique Dubois-Bertrand de participer à l'évènement devant l'Hôtel de Ville, le 4e décidait de faire sécession.

Contrairement à l'ensemble de ses collègues, Rémi Zinck n'a pas souhaité partager l'appel de l'AMF. Le maire EELV du 4e arrondissement avait toutefois prévu d'échanger avec des habitants si ces derniers se déplaçaient tout de même devant le bâtiment du boulevard de la Croix-Rousse.

"J'ai entendu des messages d'unité et de soutien aux valeurs de la République. C'est encourageant dans nos missions au service de toutes et tous. Merci et Fraternité", a-t-il réagi après avoir constaté que des dizaines de riverains s'étaient rendus sur place. Sur les réseaux sociaux de la mairie, la communication autour de l'évènement a d'ailleurs changé puisqu'il est indiqué que Rémi Zinck a "répondu à l'appel".

Les Croix-Roussiens se sont rassemblés pour apporter leur reconnaissance aux maires et aux élus.

J'ai entendu des messages d'unité et de soutien aux valeurs de la République. C'est encourageant dans nos missions au service de toutes et tous.

Merci et Fraternité. https://t.co/dSMtKKwnjh pic.twitter.com/4RdYThoyIo — rémi zinck (@RemiZinck) July 3, 2023 Pour Pour David Kimelfeld , ancien maire du 4e et ex-président de la Métropole de Lyon, ce choix n'était pas le bon : "On assiste là à une triste communication politique bien loin de la concorde que les événements récents appellent et qui a dominé dans notre prise de communication commune autour du Maire de Lyon dès samedi".

Rémi Zinck n'en est pas à sa première prise de position énigmatique quant aux attaques des élus et des symboles de la République. Les dégradations commises contre sa mairie du 4e, avec l'incendie allumé dans le hall du bâtiment lors d'une manifestation sauvage contre la réforme des retraites, avaient été condamnées mais l'édile avait préféré s'en prendre à Emmanuel Macron plutôt qu'aux casseurs dont il avait laissé entendre qu'il aurait pu s'agir de membres de l'ultradroite.

Source: Lyon Mag