" La famille Stallone " : le rôle de sa vie sur Paramount +
Après la fiction Tulsa King , la star de Rocky se met drôlement en scène avec femme et enfants dans un programme de téléréalité sur Paramount+.
On ne saura jamais si l'opération « Famille Stallone » procède d'un accord passé entre Sylvester Stallone et Paramount+ en parallèle à la production de la comédie de mafia Tulsa King ou du désir de la star elle-même d'exposer au monde un peu de ses jeux intrafamiliaux, mais le résultat est là, une téléréalité dans la veine de « L'Incroyable Famille Kardashian », en moins vulgaire, en moins bling-bling et, surtout, en beaucoup plus drôle.
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Vaste villa familiale
« Se mettre en scène dans ce type de programmes, de nos jours, fait partie du jeu. Du jeu d'acteur populaire, du jeu des personnalités j'ose dire encore un peu influentes, du jeu des producteurs qui s'arrachent ces formats et du jeu tout court parce qu'on s'est vraiment bien amusés », confie l'intéressé, âgé aujourd'hui de 77 ans. Avant d'ajouter : « J'avais peut-être aussi envie de montrer qu'avant d'être un paquet de muscles – ce que je suis de moins en moins –, je suis un homme comme tout le monde, un mari comme tout le monde et un père de famille comme tout le monde et que ce triple rôle est au fond le rôle de ma vie. »
Voilà donc le téléspectateur invité à pénétrer la vaste villa familiale du quartier huppé de Hidden Hills (Los Angeles), à faire la connaissance de Madame, l'ancien top-modèle Jennifer Falvin, et de leurs trois filles, Sophia Rose (27 ans), Sistine Rose (25 ans) et Scarlet Rose (23 ans) et d'assister, confortablement installé dans son canapé, à un quotidien d'apparence plus confortable encore.
« Pauvres » filles
N'étaient-ce les aléas de tout un chacun et la communion de cinq personnalités forcément plus fortes que nature, tout n'y est que luxe, calme et volupté. Cela n'aurait que peu d'intérêt si la face cachée d'un acteur hors norme n'était ici dévoilée. Est-elle si cachée d'ailleurs ? Elle est surtout le fruit d'une mise en scène à la manière d'un pur divertissement. On se repaît de certaines séquences, plus vraies que nature. On s'amuse de voir « Rocky Balboa » réclamer un câlin à ses filles.
On s'étonne de quelques saillies intempestives. On essaie sinon de compatir, du moins de faire preuve d'un soupçon d'empathie aux récits des difficultés rencontrées par les demoiselles, comme celle de porter un nom aussi célèbre. On repense aux histoires qui auraient pu entacher durablement la réputation de leur père. À sa traversée du désert… Et l'on rit. Car le bonhomme, comme dans Tulsa King, série où il campe un parrain de la mafia rétrogradé par sa hiérarchie à sa sortie de prison, s'avère plutôt drôle. Comme disent les Suisses, « ça vaut des ronds »
Source: Le Figaro