Vol Brest-Nice annulé : " Nous avons passé la nuit à même le sol ! "

July 10, 2023
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Ils auraient eu, finalement, plus vite fait de prendre le train … Les passagers d’un Brest-Nice d’easyJet n’oublieront pas leur mésaventure. Retardé dimanche soir, puis annulé dans la nuit, reporté finalement à 14 h ce lundi, le vol a de nouveau été retardé pour 18 h 30 (un problème technique semble-t-il) avant de finalement décoller un peu avant 20 h 30.

« Le vol était initialement prévu à 21 h 40 dimanche. Nous étions sur le point d’embarquer dans l’avion. Et au bout de quelques minutes, on nous a demandé de faire demi-tour vers la salle d’embarquement. Le vol était reporté à plus de minuit. Ce n’est que vers 3 h du matin que nous avons su que nous pourrions aller à l’hôtel sans payer ». Madeleine Couppa, de Concarneau, était furieuse, ce lundi, comme les autres passagers.

La cause du report, puis de l’annulation, dimanche, serait due à des retards de vols dans la journée qui auraient bousculé les horaires des personnels navigants et les auraient amenés à dépasser leurs quotas en cas de nouveau décollage. Impossible, pour des raisons de sécurité.

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« Le personnel de l’aéroport a été top »

« Les personnes âgées ou avec des enfants étaient prioritaires et comme il n’y avait plus de taxi, à un moment donné, nous n’avons pas pu aller à l’hôtel », confiait une Niçoise qui achevait ses vacances en Bretagne. « Nous sommes une vingtaine à avoir dormi à même le sol à l’aéroport ! Le personnel de l’aéroport a été top, restant jusqu’à 4 h du matin. Mais easyJet fait n’importe quoi ! Ils n’ont personne ici. On a juste quelques informations par l’appli. Nous devions reprendre le travail ce lundi ! », fulminait-elle ce lundi après-midi.

Le départ du vol est annoncé ce lundi 10 juillet, à 18 h 30. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

« Ce qui a choqué beaucoup de monde, c’est que, tard dans la nuit, il y avait encore de jeunes enfants et des personnes handicapées qui devaient patienter, » ajoutait en soirée Alain Fauré, un autre passager, dont les « belles vacances en Bretagne » garderont un goût très amer.

Source: Le Télégramme