Plusieurs baigneurs ont été piqués par des physalies
Des physalies ou galères portugaises trouvées sur une plage de Zarautz en 2011. (Juan Carlos RUIZ | FOKU)
Plusieurs plages de Gipuzkoa, comme celles de Donostia, Zarautz, Getaria et Hondarribia, et du Labourd ont été le point de chute de physalies (Physalia physalis). Au Pays Basque Sud, des baigneurs ont été soignés pour des piqûres de cet animal qui ressemble à une méduse, mais qui n'en est pas une.
À Donostia, au moins trois personnes ont été soignées dimanche 9 juillet après avoir été en contact avec des physalies, d'après les informations parues sur Naiz. Deux d’entre elles sur la plage d’Ondarreta et la troisième sur l'île de Santa Clara.
Les tentacules des physalies ont un aspect perlé. Chaque « perle » contient des cellules piquantes spécialisées (nématocystes), qui produisent une piqûre extrêmement urticante, leur brûlure est plus intense que celle de l'ortie et peut provoquer un état de choc chez ceux qui en sont victimes dans l'eau. La dernière fois que la présence de cette espèce de siphonophores marins avait été détectée remonte à il y a cinq ans.
Après une première inspection maritime, les services de la protection civile ont localisé au moins six spécimens de cette espèce dans les eaux intérieures de la baie de Donostia, a informé la Ville. Lundi matin, les eaux ont de nouveau été inspectées par des sauveteurs, des bateaux de nettoyage et d'autres moyens, et « il a été constaté qu'il n'y a pas de spécimens de physalie », selon la municipalité. Le drapeau vert a de nouveau été levé.
Sur les plages de Zarautz, Getaria et Hondarribia aussi certains baigneurs ont subi des piqûres. Dans le cas de Hondarribia, le drapeau est jaune en raison de la présence possible de ces sortes de méduses, tandis qu'à Malkorbe à Getaria, il est vert mais le drapeau avertit qu'il faut faire preuve de prudence, prévient la Croix-Rouge de Gipuzkoa.
En rinçant la peau
La Communauté d’agglomération Pays Basque a lancé, à son tour, une alerte, le 10 juillet, via l'application Kalilo après l’observation de plusieurs de ces organismes d'aspect gélatineux qui peuvent mesurer entre dix et trente centimètres.
Dans son message, la collectivité explique que la physalie continue d'être venimeuse même lorsqu'elle apparaît morte sur le rivage. Elle recommande, en cas de contact, de ne pas frotter la peau. Kalilo conseille de « retirer les tentacules en rinçant la peau à l’eau de mer, en appliquant de la mousse à raser ou, à défaut, du sable sec ». Il est alors possible de retirer les tentacules à l’aide d’un « carton rigide ».
Dans le cas où les symptômes sont graves, il est recommandé de se rendre immédiatement au poste de secours ou d'appeler le 112. Même sans avoir été en contact avec cet organisme, en cas d'observation de tout spécimens, il est également demandé de prévenir les sauveteurs.
La physalie se trouve généralement en haute mer dans toutes les eaux chaudes de la planète, ainsi que dans le Gulf Stream de l'Atlantique, c'est pourquoi il apparaît de temps en temps sur la côte basque.
Source: Mediabask Actu