Brevet des collèges : 89,1% de réussite en 2023, en hausse par rapport à 2022
Le taux de réussite est de 90,3% dans la série générale, et de 78,1% dans la série professionnelle.
Les voilà avec leur premier diplôme en poche. Environ 756 100 élèves ont obtenu leur brevet des collèges en 2023, selon les résultats provisoires publiés par l'Education nationale, mardi 11 juillet, soit un taux de réussite de 89,1%, en hausse de 1,4 point par rapport à l'année précédente.
>> Les résultats du brevet 2023 académie par académie sont à retrouver ici
Dans le détail, 27,9% des candidats ont obtenu la mention très bien, 23,4% la mention bien, 19,7% assez bien et 18% ont été reçus sans mention. La série générale, qui concerne 90% des inscrits, affiche le taux de réussite le plus élevé, avec 90,3% de lauréats, en hausse de 1,5 point par rapport à 2022. Chez les candidats de la série professionnelle, 78,1% ont décroché l'examen, un taux en hausse de 0,6 point.
Une session de remplacement en septembre
Le brevet des collèges est noté sur 800 points au total, qui se décomposent entre 400 points de contrôle continu et 400 points d'épreuves finales (français, mathématiques, histoire-géographie, enseignement moral et civique, sciences et l'oral). Il faut décrocher au moins 400 points pour l'obtenir. Le français et les mathématiques sont évalués sur 100 points, et l'histoire-géographie et les sciences sur 50 points. Cet examen est également composé d'un oral, mis en place en 2015 puis en 2017 sous sa forme actuelle et évalué sur 100 points. Il se déroule sous la forme d'un entretien individuel de 15 minutes (5 minutes d'exposé et 10 minutes d'entretien).
L'an dernier, le taux de réussite avait reculé de 0,6 point à 87,5%. En 2020, année perturbée par le Covid-19 où seul le contrôle continu avait été pris en compte, le taux de réussite était monté à 90,5%. Il avait été de 86,5% en 2019, 87,1% en 2018 et 89% en 2017.
Si les résultats sont encore provisoires, c'est qu'une session de remplacement a lieu en septembre. Elle est à destination des candidats qui n'ont pas pu se présenter aux épreuves en juin "à la suite d'un cas de force majeure, par exemple pour des raisons médicales".
Source: franceinfo