Le 14 juillet 2023 bien plus calme que les précédents, se félicite le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin
BERTRAND GUAY / AFP BERTRAND GUAY / AFP
POLITIQUE - La crainte de débordements était réelle, si bien que des moyens « exceptionnels » avaient été déployés pour éviter toute reprise du brasier des émeutes. Et finalement, Gérald Darmanin peut souffler ce samedi 15 juillet, au lendemain d’une fête nationale placée sous le signe de l’inquiétude.
« Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022. On le doit à nos forces de l’ordre, à leur présence et aux nombreux contrôles préventifs effectués. Merci à eux », s’est félicité sur Twitter le ministre de l’Intérieur.
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Le ministère de l’Intérieur a communiqué à l’aube un bilan provisoire de la soirée du 14 juillet. Au total, 255 véhicules ont été incendiés cette année, contre 423 en 2022, « soit une baisse de 40 % ». Beauvau recense en outre 53 personnes interpellées dans la zone couverte par la préfecture de police de Paris, ce qui constitue une baisse de 80 % en comparaison de l’an dernier.
Par ailleurs, sept policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi, contre 21 en 2022. Également en baisse, les « usages d’artifice contre les forces de l’ordre ». Le ministère de l’Intérieur en compte 51, contre 333 en 2022. Peut-être le fruit des interdictions d’achat prises à travers le pays après les émeutes de la fin juin. Environ 165.000 mortiers d’artifice, très prisés des émeutiers, ont été effectivement saisis depuis le 27 juin.
A Paris, il y a eu 42 personnes placées en garde à vue, dont 12 mineurs, notamment pour participation à un groupement formé en vue de dégradations ou violences, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradations volontaires, a précisé le parquet auprès de l’AFP.
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Enfin, le bilan provisoire fait état de 62 incendies de biens, ce qui représente une baisse de 70 % par rapport à l’année dernière. Lors d’une conférence de presse jeudi 12 juillet, Gérald Darmanin avait annoncé le déploiement de « 130 000 policiers et gendarmes, dont 45 000 chaque soir [les 13 et 14 juillet, ndlr] spécialement équipés pour lutter contre les violences urbaines ». Un dispositif massif qui a semble-t-il prévenu les débordements. .
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Source: Le HuffPost