Combien a coûté Brigitte Macron au budget de l’Élysée en 2022 ?
Plus de déplacements et plus de dépenses. Dans son rapport sur les dépenses 2022 de la présidence de la République publié ce lundi, la Cour des comptes revient notamment sur les dépenses liées aux activités de Brigitte Macron, première dame. Ainsi, les services de la présidence de la République estiment « les dépenses liées strictement à l’activité de Madame Macron à 315 808 euros » sur l’année 2022.
Une somme qui sert à la rémunération des membres du cabinet de la première dame. Celui-ci est composé de deux collaborateurs, également membres du cabinet du président, d’une assistante à plein temps pour les deux conseillers et d’une assistante partagée avec le conseiller mémoire d’Emmanuel Macron. La somme engagée représente en outre 0,28 % du budget de la présidence, note la Cour des comptes qui souligne que Brigitte Macron « ne dispose pas de budget de représentation pour ses vêtements, ni de budget lui permettant de faire appel à des conseils extérieurs ou des prestataires privés ».
Des dépenses en augmentation par rapport à 2021
Ces dépenses sont en augmentation par rapport aux années précédentes avec 292 454 euros dépensés en 2021 et 291 826 euros en 2020. Cela peut s’expliquer par le plus grand nombre de déplacements auxquels Brigitte Macron a participé, que ce soit seule (16 déplacements) ou aux côtés de son époux (14, dont la moitié à l’étranger). Il s’agit d’ailleurs d’un nombre plus élevé de visites qu’en 2019, dernière année en date sans restriction liée au Covid-19.
Le conjoint ou la conjointe du chef de l’État exerce en France quatre missions, précisées depuis août 2017 dans une charte de transparence publiée sur le site Internet de l’Élysée : représenter la France aux côtés du chef de l’État lors des sommets et réunions internationales, répondre aux sollicitations des Français qui souhaitent la rencontrer, superviser les réceptions officielles au palais de l’Élysée et soutenir des œuvres caritatives, culturelles ou sociales qui participent au rayonnement international de la France.
Source: Le Parisien
