Aulas voulait vendre à Foster Gillett plutôt qu'à John Textor
OL: Aulas voulait vendre à Foster Gillett plutôt qu’à John Textor
Deux mois après sa mise à l’écart de la présidence de l’OL, Jean-Michel Aulas se livre longuement et sans concession au journal La Tribune.
C’est un entretien fleuve et riche d’informations que livre Jean-Michel Aulas au journal La Tribune, dans l’édition de demain jeudi 20 juillet. L’ex-président de l’Olympique Lyonnais raconte sa vie d’entrepreneur, de dirigeant sportif et les rencontres qui l’ont marqué, au premier rang desquelles sa relation nouée avec Bernard Tapie. C’est lui qui a motivé son arrivée à la tête du club des Gones, il y a 36 ans. Récemment débarqué de la présidence après avoir vendu les parts du club (il reste actionnaire à 9%), JMA en garde une forme d’amertume, qu’il livre à son interlocuteur, Bruno Jeudy.
Jean-Michel Aulas avait soutenu le projet de reprise de Foster Gillett
« Ça s’est fait rapidement, dit-il à propos de la cession de l’OL. Je l’ai appris presque par hasard à la veille d’un quart de finale de l’OL à Porto. Évidemment, cela a précipité mes propres choix car je ne voulais pas vendre de cette manière-là. » Aulas avait un autre repreneur en tête, mais il n’a pas été suivi dans son choix. « Je reçois six offres sélectionnées par la banque américaine Raine. J’en choisis une, celle de Foster Gillett, qui n’est pas celle qui sera retenue. On me fait comprendre que la banque en préfère une autre. Initialement, je n’aurais pas tout vendu, peut-être même que je n’aurais pas vendu du tout. »
L’ancien président de l’OL avoue nourrir « quelques regrets
L’homme d’affaire de 74 ans dit nourrir « quelques regrets » et s’inquiète « d’une forme de démesure avec les « clubs-États ». » « Nous sommes entrés dans un processus inflationniste sans limites, un peu comme le marché de l’art avec les prix des toiles et des sculptures qui s’envolent dans les salles de ventes. » Avant de prévenir : « Il faudra réguler le football sinon ce sport court à la catastrophe avec des faillites et des scandales. » Dans son entretien, Jean-Michel Aulas évoque encore ses projets futurs pour le football féminin, balaie les accusations de Gérard Collomb sur l’hypothèse d’un match « truqué » en 2003, entre l’OL et Montpellier et conclu en expliquant qu’il aurait pu embrasser une carrière de professeur de gym, autrement que celle qu’il a mené.
Source: 20 Minutes Sportune