"Mauvaise passe à gauche en Espagne"
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L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Nombre d’électeurs ne se reconnaissent plus dans l’Espagne de Pedro Sanchez, et s’identifient au discours de son adversaire du Parti populaire, Alberto Nuñez Feijoo.
L’Europe aura les yeux rivés sur l’Espagne ce dimanche. La victoire annoncée de la droite aux élections législatives renforcerait encore la main des partis conservateurs dans l’UE à moins d’un an des élections européennes. Contrairement à l’Italie, à la Suède ou au Danemark, la question migratoire n’est pas, en Espagne, le principal facteur de ce retour en force. Piégé par les décisions incompréhensibles dictées par ses alliés de la gauche radicale (Podemos), Pedro Sanchez a fini par se prendre les pieds dans la muleta. Et, à en croire les sondages, son bilan économique honorable ne suffira pas à sortir le socialiste de cette mauvaise passe.
Loin d’être anodin, le débat sur la tauromachie est ainsi devenu un symbole de ces errements. La tradition, stigmatisée par son gouvernement comme une torture barbare, a été érigée par la droite en patrimoine national. Au même titre que les effets pervers des lois sur les violences faites aux femmes ou régissant la «question trans», il a offert un écho…
Source: Le Figaro