Au Festival de Cornouaille, à Quimper, un dimanche tambour battant
Croisons les doigts pour que la météo ne vienne pas gâcher la fête ! Ce dimanche, à 14 h 30, c’est un rendez-vous immuable qui attend le public quimpérois : le traditionnel défilé du Festival de Cornouaille. Et pour les 100 ans, il sera entièrement gratuit. Près de l’esplanade François-Mitterrand, ce sont quarante formations, soit près de 1 500 sonneurs et danseurs, qui s’élanceront vers le centre-ville, en passant par les quais. Et ce sont les Cavaliers de l’Odet qui auront l’honneur d’ouvrir la marche, suivis du collectif 100 drapeaux, imaginé pour célébrer le centenaire du Gwenn ha Du. En fin de cortège, les spectaculaires Eostiged ar Stangala et le Bagad Kemper.
C’est l’un des autres temps forts de la journée : le sacre de la Reine de Cornouaille. La veille, les prétendantes au titre auront passé le grand oral devant un public expert. Ce dimanche, à 17 h 30, c’est un autre moment chargé en émotion qui les attend : l’élection. Et le nom de celle qui succédera à Elisa Douillard sera dévoilé, comme le veut la tradition, depuis le balcon du Musée départemental breton. Au pied de ce majestueux édifice, une foule qui s’annonce évidemment compacte.
3 Des sonneurs portés en triomphe
À 18 h, reprise des festivités au pas de charge. Le Triomphe des sonneurs va mener les musiciens des bagadoù, de la place de la Résistance au Ceili, après une traversée du boulevard Dupleix. Une marche à pleins poumons, et tout aussi plébiscitée que le défilé.
4 Un fest-noz marathon
À peine le temps de reprendre son souffle ! À 20 h 30, il sera temps de se diriger vers la cathédrale Saint-Corentin. Ici, le concert de Denez Prigent va se jouer à guichets fermés.
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Pour ceux qui n’auront pas le précieux sésame pour y assister, direction la place de la Résistance, où un « fest-noz du siècle » les attend, à la même heure. Sur scène, la chanteuse Rozenn Talec, entourée d’une vingtaine d’artistes. Ensemble, ils vont proposer un marathon de chant et de danse… jusqu’à 2 h du matin ! Pour une fin de festival en apothéose, encore et toujours pied au plancher.
Source: Le Télégramme
