Fêtes de Bayonne : grève sur le réseau de bus Txik Txak, coup de gueule du maire

July 24, 2023
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Perturbations à prévoir sur le réseau de bus Txik Txak pendant les fêtes de Bayonne. Un mouvement de grève est annoncé du 26 au 30 juillet. Les syndicats dénoncent des conditions de travail qui se dégradent. "On peut conduire 6 heures sans avoir de pause parce que les temps de parcours ne sont plus adaptés. On modifie les infrastructures, mais on ne pense pas aux transports en commun avec des zones à 30 km/h partout par exemple", explique Jérôme Munch, délégué CGT chez Txix Txak. 29 % des personnels seront en grève, des conducteurs, et des mécaniciens. Les lignes du réseau nord gérées par Kéolis, la T1, T2, 4, 5 et 6, notamment, seront impactées. Une première journée de grève avait été observé le 3 juillet dernier lors du passage du Tour de France à Bayonne sachant qu'un mouvement social avait déjà secoué le réseau des bus l'été 2022 .

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"C'est la sécurité de nos fêtes qui est en jeu"

Une grève incompréhensible pour le maire de Bayonne et président de l'agglomération Pays Basque Jean-René Etchegaray : "même si on pouvait comprendre les fois précédentes, cette fois aucun élément qui ne nous a été fourni ne permet de justifier la situation. C'est la sécurité de nos fêtes qui est en jeu". La foulée du festayre qui doit avoir lieu ce mercredi 26 juillet pourrait aussi être perturbée. L'an dernier, plus de 1.000 personnes s'étaient rendues au départ de la course et de la marche en bus. "J'ai un sentiment d'instrumentalisation", déplore le maire de Bayonne.

Autre pierre d'achoppement, les modalités de paiement des heures supplémentaires. Cela n'est pas non plus une raison valable de faire grève estime Fabien Duprez, directeur général du Syndicat des Mobilités Pays Basque-Adour (SMPBA). "On fait grève pour obtenir de nouveaux droits. Là, c'est une question d'interprétation du droit. Ce n'est pas un motif de grève, c'est un motif de contentieux devant les tribunaux." L'intersyndicale annonce avoir porté l'affaire devant le tribunal des Prud'hommes.

Deuxième grève en un mois

Par ailleurs, les syndicats disent ne plus avoir confiance en la direction. Déjà une partie des chauffeurs avait fait grève lors du passage du Tour de France à Bayonne le 3 juillet . "C'est un choix de timing c'est certain, mais si on veut se faire entendre, c'est sur un évènement", avoue Jérôme Munch. Mais il réfute les accusations d'instrumentalisation. "Monsieur le maire de Bayonne peut dire qu'on essaie d'instrumentaliser les fêtes, mais nous on se plaint surtout des conditions de travail qu'on a." Un point sur la situation devrait être fait par la mairie ce mardi après-midi.

Source: France Bleu