Le climatologue français Robert Vautard élu coprésident d’un des groupes de travail du GIEC

July 27, 2023
379 views

Le chercheur CNRS et directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace succède à ce poste à la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte.

Le climatologue Robert Vautard, chercheur CNRS et directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace, vient d’être élu coprésident du groupe de travail 1 du Giec, en charge du rapport qui porte sur la connaissance des bases physiques du changement climatique. Le vote a eu lieu ce jeudi lors de l'assemblée plénière du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) à Nairobi, au Kenya.

«De nombreux défis m'attendent», a réagi le chercheur.

Robert Vautard sera membre du nouveau bureau du GIEC qui a également élu mercredi son président, le Britannique Jim Skea. Ce dernier aura la délicate mission diriger les travaux de centaines d'experts pour le reste de la décennie, durant laquelle l'humanité doit inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour espérer pouvoir limiter le réchauffement de la planète. Et ce alors que le mois de juillet qui s’achève est en passe de devenir le mois le plus chaud jamais enregistré.

À lire aussiRapport sur le climat : comment fonctionne le Giec?

Le directeur de l’IPLS prend ainsi le relais de Valerie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et directrice de recherche au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), qui a été une des figures marquantes du 6e cycle (2015-2023) du Giec. «Cette élection est une nouvelle reconnaissance de l'expertise scientifique française sur l'enjeu de notre siècle qu'est le changement climatique et plus largement sur les enjeux de transition écologique et de développement soutenable», a réagi dans un communiqué le ministère de la Transition écologique.

À lire aussiLes canicules et sécheresses actuelles, des «conséquences directes du réchauffement»

Le groupe 1 est donc «chargé des éléments scientifiques pour l'analyse du changement climatique», rappelle le ministère; le groupe 2 étudie les conséquences de ce réchauffement, tandis que le groupe 3 évalue les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière le changement climatique.

Source: Le Figaro