États-Unis : l’enfant de 5 ans qui a tué par balles son frère de 16 mois était positif à la cocaïne
Des accusations de drogue et de négligence entraînant la mort. C’est ce qu’ont retenu les procureurs à l’encontre des parents de petit garçon de 16 mois tué par balles par son grand frère de 5 ans, selon le Lafayette Journal & Courier. Les deux parents ont été incarcérés dans la prison du comté de Tippecanoe en attendant leur procès.
Le 28 mars dernier, dans la ville de Lafayette, à une centaine de kilomètres au nord d’Indianapolis (Indiana), un garçon de 5 ans a tué d’une balle dans la tête Isiah Johnson, son petit frère âgé d’un an, après avoir trouvé une arme de poing dans l’appartement familial.
Après plusieurs analyses, les procureurs ont révélé que l’aîné a été testé positif à la cocaïne, alors que des traces de cannabis ont été retrouvées dans le sang de son petit frère, indique l’agence de presse AP News.
Le père faisait la sieste au moment des faits
Deonta Johnson, le père de famille de 27 ans, dormait dans l’appartement au moment de la fusillade, tandis que la mère était absente. Il a indiqué s’être réveillé de sa sieste après avoir « entendu un boum », avant de retrouver mort son enfant de 16 mois.
Quelques instants après la fusillade, la police a retrouvé 93 pilules de fentanyl, de la marijuana ainsi que des accessoires de consommation de drogue dans l’appartement.
Shatia Welch, la mère de famille de 24 ans, a indiqué aux policiers qu’elle était la propriétaire de l’arme mais qu’elle la gardait habituellement dans une boîte sécurisée sous son lit. Selon elle, elle avait sorti l’arme de la boîte le week-end précédant la fusillade et ne se souvenait pas si elle avait verrouillé le coffre-fort en la rangeant.
Deonta Johsnon est également accusé d’entrave à la justice après avoir retiré de la marijuana de l’appartement avant l’arrivée de la police, ont indiqué les procureurs. Les forces de l’ordre ont également retrouvé de la marijuana dans la voiture du père de famille, ainsi qu’un broyeur contenant des résidus de marijuana dans l’appartement.
Source: Le Parisien