Proche-Orient : des frappes israéliennes en Syrie font sept morts dans la région d'Alep
Plusieurs explosions ont eu lieu dans le secteur de l'aéroport international de la ville, actuellement hors service, rapporte une ONG.
Quatre soldats syriens et trois combattants étrangers pro-Iran ont été tués dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 mai dans le nord de la Syrie dans des frappes israéliennes. Celles-ci ont aussi endommagé l'aéroport international d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). "Vers 23h35 [22h35 à Paris], (...) l'ennemi israélien a conduit une attaque aérienne avec plusieurs missiles (...) en ciblant l'aéroport international d'Alep et un nombre de lieux à proximité d'Alep", avait rapporté dans un premier temps l'agence officielle syrienne Sana, citant une source militaire.
L'OSDH a fait état plus tard de plusieurs "explosions dans le secteur de l'aéroport (...) et de l'aérodrome militaire de Nayrab dans la province d'Alep (...) ce qui a entraîné un incendie dans un dépôt de munitions" de l'aérodrome. Les frappes ont "complètement détruit" ce dépôt, tuant quatre officiers de l'armée syrienne et "trois combattants étrangers pro-Iran", a déclaré l'ONG basée au Royaume-Uni, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources sur le terrain.
Du matériel de défense touché, selon l'OSDH
Un précédent bilan de l'agence Sana faisait état d'un soldat tué et de sept personnes blessées, dont deux civils. "L'aéroport d'Alep est hors service", avait affirmé Sana, information confirmée par l'OSDH et d'autres médias locaux. Les autorités n'ont pas fourni d'informations supplémentaires sur la réouverture de l'aéroport ou sur la nature des dommages. "Des missiles israéliens sont tombés sur des usines de (matériel de) défense dans la zone de Safireh" dans la province d'Alep, ce qui a entraîné "des dégâts matériels", a également ajouté l'OSDH, assurant que ces sites étaient utilisés par des combattants pro-iraniens.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah libanais, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël.
Source: franceinfo