VIDÉO. Santé : le ministre Aurélien Rousseau annonce la reconstruction des urgences de Sarlat
Dix-sept millions d'euros seront débloqués pour reconstruire les urgences. En revanche, le ministre de la Santé n'a pas fait d'annonce concernant le manque de personnel médical, particulièrement criant en Dordogne.
C'est une maternité déserte qu'il a traversée. En visite en Dordogne, lundi 31 juillet, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a rencontré les sages-femmes et le personnel soignant de la maternité de Sarlat. L'établissement n'accueille plus d'accouchements depuis le 21 juillet et jusqu'au 7 août, faute de personnel suffisant.
"C'est important que le ministre vienne en Dordogne, car il faut voir les territoires qui sont sinistrés, où on a une pénurie de personnels médicaux", estime Emmanuelle Meunier, sage-femme à l'hôpital de Sarlat.
De son côté, le ministre promet que la maternité n'est pas menacée de fermeture. "Je peux vous assurer que quand je suis arrivé au ministère de la Santé, je n'avais pas Sarlat sur la carte des maternités à fermer", a-t-il assuré sans faire plus d'annonces concernant cet établissement.
17 millions d'euros pour reconstruire les urgences
Un autre service, tout aussi tendu, va bénéficier d'une aide. Il s'agit des urgences qui seront reconstruites, financées à hauteur de 17 millions d'euros par l'État. Pour l'équipe en place, ce projet est aussi important qu'une pérennisation du personnel.
"Les locaux sont complètement inadaptés à l'accueil des patients. La population sarladaise est vieillissante, elle nécessite des hospitalisations, des brancards qui sont dans les couloirs et qui encombrent...", explique Elodie Katz, cheffe du service des urgences de Sarlat.
Pour ce qui de la pénurie de personnel, Aurélien Rousseau n'a pas annoncé de recettes magiques, mais salue les efforts de coordination des hôpitaux et des professionnels périgourdins. "La régulation par le 15, la fermeture de certains services d'urgence en nuit profonde, ce n'est pas ce que nous voulons, explique le ministre. Mais d'un autre côté, je défends l'idée qu'on a des solutions intermédiaires entre fermer ou laisser ouvert dans les conditions initiales."
Source: France 3 Régions