Au Pont du rock, une embellie pour la 33e édition du festival de Malestroit
« On repart sur nos origines », lâche Jean-Paul Dubois. Le co-organisateur du Pont du Rock promet une 33e édition digne des débuts. De quoi faire oublier au festival ses années difficiles. Après une 32e édition encore marquée par la période covid et les difficultés économiques qui s’en sont suivies, cette année pourrait bien relancer la machine. 18 concerts en deux jours, contre trois l’année passée : les festivaliers y trouveront leur compte.
Parmi les têtes d’affiche : les rappeurs Niska et Mc Solaar, ou encore Jeanne Added. « Du côté de la trésorerie, on repart à zéro », explique le coprésident. Avec 1,2 million d’euros de budget, les organisateurs ont vu les choses en grand.
« C’était important d’avoir des artistes renommés », insiste Jean-Paul Dubois. Et les cachets d’artistes ont flambé. La venue des artistes a coûté à l’association près de 500 000 euros, soit une augmentation de 80 000 euros par rapport aux années précédentes. « Pour nous, c’est énorme » souligne-t-il. Pour sortir la tête de l’eau, le Pont du rock a dû s’appuyer sur de nouveaux mécènes. Mobilisées, les entreprises locales ont répondu à l’appel des organisateurs.
« Diversifier la programmation pour s’en sortir », c’est le pari des organisateurs. Éclectique, la programmation plaît. Cette année, Au pont du rock, la fréquentation s’annonce record. « Les réservations sont plus fortes qu’en 2019 », s’enthousiasme Jean-Paul Dubois. Les passes deux jours ont tous été écoulés et il ne reste plus que quelques billets pour la journée. Entre 20 000 et 25 000 personnes sont attendues ce week-end, contre 15 000 les éditions précédentes.
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« On est largement au-dessus de l’ancienne jauge », conclut Jean-Paul. Une embellie que l’infatigable organisateur explique par le prix des places. « On a maintenu nos tarifs, pour que le plus de monde puisse venir », assure-t-il. L’organisateur sait toutefois rester prudent. « Tout peut changer au dernier moment », explique-t-il, visant une météo incertaine, « qui pourrait bien nous enlever quelques festivaliers de dernière minute ». Mais le pari d’afficher complet, samedi 5 août, est loin d’être perdu. Meute, Clavicule ou Lorenzo pourraient bien convaincre les indécis.
Pratique :
Source: Le Télégramme