Ligue 1. Après l’éviction de Kombouaré, le championnat tient un nouveau record
Dans une saison marquée par quatre descentes en Ligue 2, on se doutait que le championnat de Ligue 1 serait très tendu pour les entraîneurs et les chiffres le confirment. Après l’éviction d’Antoine Kombouaré du banc du FC Nantes, le nombre de coach viré cette saison est désormais de 13, un record.
Dans le détail, dix clubs ont procédé à un changement de coach au cours de cet exercice 2022-2023. Lyon avec Peter Bosz (9 octobre, remplacé par Laurent Blanc), Brest avec Michel der Zakarian (11 octobre, remplacé par Eric Roy), Auxerre avec Jean-Marc Furlan (11 octobre, remplacé en intérim par Michel Padovani, puis Christophe Pélissier), Reims avec Oscar Garcia (13 octobre remplacé par Will Still), Montpellier avec Olivier Dall’Oglio (17 octobre remplacé par Romain Pitau ; Romain Pitau remplacé par Michel der Zakarian), Troyes avec Bruno Irles (8 novembre, remplacé par Patrick Kisnorbo), Angers avec Gérard Baticle (24 novembre, remplacé par Abdel Bouhazama ; Abdel Bouhazama par Alexandre Dujeux), Strasbourg avec Julien Stéphan (9 janvier, remplacé par Mathieu Le Scornet ; Mathieu Le Scornet par Frédéric Antonetti), Nice avec Lucien Favre (9 janvier, remplacé par Didier Digard) et Nantes avec Antoine Kombouaré (9 mai, remplacé par Pierre Aristouy).
Le record datait de 2015-2016
« Ce n’est pas l’affolement général mais je partirais surtout sur de l’inquiétude générale, estimait Rolland Courbis dans nos colonnes au mois d’octobre. Je pense que ce qui affole tout le monde, ce sont les quatre descentes. »
Auparavant, le record datait de la saison 2015-2016 avec douze entraîneurs remerciés en cours de saison. Dix clubs avaient également fait le choix de changer de coach. Marseille avait entre autres remplacé Bielsa et Michel, Lille Hervé Renard, Bordeaux Willy Sagnol, Rennes Philippe Montanier ou encore Lyon Hubert Fournier.
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À l’opposé, les saisons les moins prolifiques concernant les entraîneurs sont celles de 2005-2006, 2009-2010 et 2014-2015 où seulement trois techniciens avaient pris la porte.
Source: Ouest-France
