Motta, Arctos Sports Partners...
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 12 mai 2023. Thiago Motta rêve du PSG, qui est Arctos Sports Partners, pourquoi le PSG veut ouvrir son capital…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque l’avenir de Thiago Motta, souvent annoncé comme possible successeur de Christophe Galtier sur le banc du PSG, si ce dernier venait à quitter le club à l’issue de la saison. Depuis son arrivée sur le banc de Bologne en septembre 2022, l’ex-international italien a remonté le club en première partie de tableau avec quelques succès de prestige. Des résultats qui mettent le coach de 40 ans sur le devant de la scène. « Certains, en tout cas, ont déjà posé son nom sur les listes d’entraîneurs susceptibles de les intéresser la saison prochaine » à l’image du PSG ou de l’OGC Nice, « même si, pour le moment, rien ne transpire sur la position hiérarchique de Motta sur ces listes. » Nouveau directeur exécutif d’Ineos Sport, Jean-Claude Blanc est tenté à l’idée de collaborer avec l’ancien Parisien, en cas de non-reconduction de Didier Digard. Après l’avoir connu à Paris, l’ancien dirigeant des Rouge & Bleu apprécie la personnalité de l’Italien et sa façon de travailler. Mais il n’a pas encore pris contact ni avec Thiago Motta ni avec son agent. « L’idée de rejoindre un club aussi ambitieux et structuré que Nice ne serait pas pour déplaire à Motta. »
Cependant, l’Italien rêve surtout d’entraîner le PSG et il se sent prêt, rapporte L’Equipe. L’été dernier, il figurait notamment sur la short-list pour remplacer Mauricio Pochettino. Mais il était surtout le choix de Nasser al-Khelaïfi et non celui de Luis Campos, qui lui avait tout de même passé un coup de fil. Et un an plus tard, son nom est toujours dans l’esprit du président parisien. « Les deux hommes ont gardé des contacts, bien qu’ils se soient distendus avec le temps, mais l’estime, privée et professionnelle, que porte Al-Khelaïfi à Motta est intacte », assure L’E. Désormais, reste à savoir qui décidera du futur coach du PSG : le président, le conseiller sportif ou l’Emir lui-même ? « Parce que la personnalité de Motta pourrait ne pas être tout à fait compatible avec l’interventionnisme de Campos. Et parce qu’au Qatar, certains poussent pour arracher un nom encore plus prestigieux. »
🚨 Thiago Motta RÊVE d’entrainer le PSG et se sent prêt 🇮🇹
[L’Équipe] pic.twitter.com/PiaXrERUVv — Canal Supporters (@CanalSupporters) May 11, 2023
De son côté, Le Parisien se demande pourquoi le PSG veut ouvrir son capital. Détenu par Qatar Sports Investments depuis 2011, le club parisien pourrait accueillir de nouveau investisseur à hauteur de 5 à 15%. Et à ce jour, un fonds d’investissement américain est en très bonne posture pour intégrer le capital du club : la société Arctos Sports Partners. « Le projet devient donc de plus en plus concret, puisque le deal devrait être conclu cet été. » Une étape importante pour le PSG afin de rivaliser avec les autres grands clubs européens. L’arrivée de nouveau investisseur permettrait de faire entrer de l’argent frais, « alors que les Qatariens ont déjà usé de leurs financements dans de nombreux secteurs. » L’objectif est également de diversifier ses ressources et apporter de l’expérience, comme le rapporte Jean-François Brocard, maître de conférences au Centre de Droit et d’Économie du Sport de Limoges (CEDS) : « C’est aussi un moyen pour le club d’intégrer des personnes qui ont un autre réseau. Ces Américains ont un pedigree un peu différent, peuvent apporter leurs connaissances et leurs contacts pour développer le sponsoring, peser sur des matchs de préparation voire sur des projets de transfert. »
L’autre objectif est de valoriser le PSG. Il y a quelques mois le président Nasser al-Khelaïfi avait valorisé le club de la capitale à hauteur de 4 milliards d’euros. Et l’arrivée de nouveau investisseur, pour 400M€ à hauteur de 5 à 15%, confirmerait sa théorie. « Pour justifier ce montant, les dirigeants du PSG se basent sur leurs actifs. Immatériels d’abord : l’image de marque, la notoriété, le nom, le logo, l’attractivité marketing ou encore médiatique ; puis matériels, comme le centre d’entraînement. » Mais Arctos Sports Partners doit faire face à un obstacle de taille. Le PSG n’est pas propriétaire de son stade. Avec cet actif en plus, le club parisien grimperait dans la hiérarchie des clubs les plus valorisés au monde.
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Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur Arctos Sports Partners. Lancée à Dallas en avril 2020, la société américaine est dédiée à l’industrie du sport. « Notre mission est de travailler en partenariat avec les propriétaires et les ligues afin d’augmenter la liquidité et la flexibilité financière des groupes de propriétaires en utilisant une approche axée sur la collaboration et la réflexion », décrit le fonds d’investissement sur son site internet. Comme rapporté par le Financial Times en janvier 2022, la société américaine détenait déjà 16 franchises, surtout aux Etats-Unis : « chez les Red Sox de Boston, une équipe de base-ball professionnel, chez les Penguins de Pittsburgh et au Lightning de Tampa Bay pour le hockey sur glace, chez les Golden States Warriors et les Kings de Sacramento pour la NBA ; mais aussi en Europe, avec une arrivée chez Liverpool en Premier League pour le football. » Luc Arrondel, économiste du sport et directeur de recherche au CNRS, explique la volonté d’Arctos Sports Partners de commencer à s’implanter dans le football européen : « Ils ne peuvent pas ignorer que le football est le sport le plus populaire de la planète. À trois ans de la Coupe du monde, qui fera étape sur le territoire américain, ils s’offrent une visibilité et une notoriété supplémentaire, alors que le football masculin reste une ligue mineure aux États-Unis. »
Source: Canal Supporters