🔴 En direct : l'Ukraine dénonce "l'hypocrisie" de Sergueï Lavrov à l'ONU
HEURE PAR HEURE
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, actuel président du Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'une réunion à l'ONU, à New York, aux États-Unis, le 24 avril 2023.
Un conseiller de Volodymyr Zelensky pointe "l'hypocrisie" de Sergueï Lavrov, qui présidait hier un Conseil de sécurité sur la "défense des principes" de la Charte de l'ONU. Le président ukrainien a, lui, dénoncé mardi une attaque russe "barbare" sur un musée de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine. En Norvège, un ex-mercenaire du groupe Wagner est jugé pour une rixe à Oslo. Suivez les derniers développements de la guerre en Ukraine heure par heure.
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14 h 44 : la Suède expulse cinq diplomates russes
Le ministère suédois des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué avoir "convoqué l'ambassadeur de Russie Viktor Tatarintsev et l'avoir informé que cinq fonctionnaires de l'ambassade de Russie en Suède sont priés de quitter le pays en raison d'activités qui ne sont pas compatibles avec la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques".
13 h 12 : l'Ukraine dénonce "l'hypocrisie" de Lavrov à l'ONU
"Un cirque hypocrite complet. Lavrov préside le Conseil de sécurité de l'ONU, justifiant la guerre, les massacres, la destruction totale...", a fustigé sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky. Sergueï Lavrov, a présidé hier à New York un Conseil de sécurité sur la "défense des principes" de la Charte de l'ONU.
An impeccable hypocrisy fair. Lavrov chairs the UNSC justifying war, mass killings, total destruction... with "international law". RF plainly humiliates democracy, freedom, conventions. And? Interesting? Do you like being humiliated? Russia must be designated a sponsor of… — Михайло Подоляк (@Podolyak_M) April 25, 2023
12 h 50 : l'Ukraine annonce avoir évacué 138 personnes du Soudan vers l'Égypte
L'Ukraine a annoncé mardi avoir évacué 138 personnes, dont 87 de ses ressortissants, du Soudan vers l'Égypte, à la suite de combats meurtriers entre l'armée et des paramilitaires qui ont fait des centaines de morts depuis dix jours. Les personnes évacuées se trouvent actuellement en Égypte.
"Au total, 138 citoyens ont été sauvés" dont "87 Ukrainiens, pour la plupart des spécialistes de l'aviation, pilotes, techniciens et membres de leurs familles", ainsi que "des citoyens de Géorgie et du Pérou", a indiqué sur Telegram le département principal du renseignement du ministère de la Défense, précisant que la mission d'évacuation a été menée par "la Direction principale du renseignement, en coordination avec le bureau du président de l'Ukraine et le ministère des Affaires étrangères".
9 h 53 : un mort et 10 blessés dans une attaque russe sur un musée dans l'est de l'Ukraine
Le président ukrainien a dénoncé mardi une attaque russe "barbare" sur un musée de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, un nouveau "crime de guerre" à ses yeux qui a fait au moins un mort et dix blessés, a-t-il annoncé.
"À ce stade, nous avons été informés du décès d'un employé du musée et de dix blessés", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram, fustigeant les Russes qui "tuent des Ukrainiens avec des méthodes absolument barbares". "Il y a encore des gens sous les décombres", a-t-il précisé. "Tous les coupables de ces crimes de guerre seront certainement traduits en justice et ce sera sans pitié", a encore cinglé le président ukrainien.
Le chef de cabinet du président et le gouverneur régional ont mis cette attaque sur le compte d'un missile russe S-300.
Koupiansk, qui disposait avant le conflit d'une population de 26 000 habitants, est située dans la région de Karkhiv. Elle constitue un important nœud ferroviaire qui a été occupé pendant plusieurs mois par les forces russes. Ces dernières en ont été chassées en septembre dernier après une contre-offensive éclair de l'armée ukrainienne.
9 h 49 : un déserteur russe présumé de Wagner jugé pour une rixe en Norvège
Andreï Medvedev, un Russe qui se présente comme un déserteur du groupe paramilitaire russe Wagner, a comparu mardi en Norvège, où il s'est réfugié, après avoir été impliqué dans une bagarre à Oslo. Medvedev a plaidé coupable pour trois chefs d'inculpation : rixe à la sortie d'un bar du centre-ville dans la nuit du 21 au 22 février, résistance à son arrestation et port d'arme. Le Russe, âgé de 26 ans, a en revanche rejeté l'accusation de violences sur des policiers à son arrivée au poste de police.
Disant avoir combattu en Ukraine sous l'uniforme de Wagner pendant quatre mois avant de déserter en novembre, il avait franchi la frontière russo-norvégienne dans l'Arctique dans la nuit du 12 au 13 janvier. Ayant demandé l'asile en Norvège, il s'est déclaré prêt à témoigner sur la brutalité du groupe Wagner, une contribution potentiellement précieuse pour éclairer la question des crimes de guerre dont la Russie est accusée en Ukraine.
>> À voir : Andreï Medvedev, ex-mercenaire du groupe Wagner : "Je demande pardon au peuple ukrainien"
0 h 16 : Moscou dénonce des attaques ukrainiennes nuisant à l'accord sur les céréales
Le ministère russe de la Défense a accusé lundi l'Ukraine d'avoir tenté d'attaquer des navires russes en mer Noire et déclaré que cela menaçait la perspective de conclure un nouvel accord sur les exportations céréalières via cette voie maritime.
Dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram, le ministère a déclaré que les "actions terroristes du régime de Kiev compromettent la prochaine prolongation de l'accord sur les céréales au-delà du 18 mai cette année".
Une analyse des trajectoires empruntées par des drones maritimes ukrainiens lancés le 24 avril montrent que ceux-ci provenaient d'une zone de la ville portuaire d'Odessa, en Crimée, désignée pour la mise en œuvre de l'accord sur les exportations céréalières en mer Noire, a dit le ministère.
L'essentiel de la journée du 24 avril
Le Quai d'Orsay a appelé lundi l'ambassadeur de Chine en France à tenir des déclarations "conformes avec les positions officielles" de Pékin.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé la "dévastation" causée par l'invasion russe de l'Ukraine lors d'une réunion du Conseil de sécurité présidée par Sergueï Lavrov.
Avec AFP et Reuters
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Source: FRANCE 24
