Criblés de dettes, les parents de Kate Middleton ont dû vendre leur entreprise, Party Pieces

June 19, 2023
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Scrutés par les médias anglais, Carole et Michael Middleton ont été contraints de céder leur entreprise spécialisée dans les accessoires de fête, en difficulté depuis la pandémie.

Party Pieces a fait leur fortune. Mais contre toute attente, la success story de Carole et Michael Middleton, les parents de Kate, la princesse de Galles, a viré au cauchemar. Coronavirus, Brexit, inflation... Plusieurs facteurs ont provoqué la chute de l'entreprise des chers beaux-parents du prince William. De quoi faire enrager les créanciers qui avaient misé sur leur business, à coups de généreux chèques. Et leur valoir un scandale médiatique. L'histoire avait pourtant si bien commencé.

Success story

En 1987, Carole Middleton lance Party Pieces, sa première entreprise, spécialisée dans la vente en ligne d'accessoires de fête. Très vite, son mari Michael quitte la British Airways - où le couple a commencé sa carrière - pour rejoindre l'aventure. L'idée leur est venue quelque temps plus tôt, après avoir échoué à trouver des articles pour le cinquième anniversaire de leur fille aînée, Catherine («Kate» pour les intimes). Serpentins, boules à facettes et cotillons, colis personnalisés selon le thème des évènements à célébrer... Les Middleton réalisent ce rêve anglais glorifié par Margaret Thatcher : sortir de sa condition, travailler dur et entreprendre. Le risque est grand mais le couple a raison d'y croire. L'entreprise cartonne, boostée par les débuts de la vente en ligne, et Party Pieces fait bientôt des Middleton des multimillionnaires. Ce qui leur permet d'acheter un manoir à 4,7 millions de livres sterling (5,5 millions d'euros) dans la très chic campagne du Berkshire. Et d'envoyer leurs trois enfants dans l'un des établissements les plus huppés de la région, au Marlborough College (42.930 livres sterling par an, soit environ 50.000 euros). Là où Kate Middleton intégrera les cercles très fermés des bonnes familles d'Angleterre, dont certains des rejetons croisent parfois un certain William...

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Rage des créanciers

Depuis, les choses ont bien changé. De récentes difficultés financières ont fait plonger l'entreprise, tellement endettée que le roi et reine du confetti ont été contraints de la vendre. Et que leur réputation d'entrepreneurs fiables et avisés, proches de la famille royale, a pris un sérieux coup de plomb dans l'aile.

Dans les colonnes du Daily Mail , le 7 juin, les gros titres sont durs, même assassins. On peut y lire : «Les créanciers incrédules parlent de "trahison" après la faillite de l'entreprise dirigée par Carole et Michael, les parents de la princesse de Galles.» Ce qu'on reproche alors aux Middleton ? Une dette colossale, qui s'élèverait à près de 2,7 millions de livres sterling (3,17 millions d'euros).

Dans le détail, cette somme comprendrait 218.749 livres sterling (256,640 euros) dues à la banque RBS au titre d'un prêt pour interruption d'activité lié à la pandémie de coronavirus, 612.685 livres sterling (718,800 euros) au fisc britannique, 456.008 livres sterling (534,990 euros) à d'autres créanciers et 1,4 million de livres sterling (plus d'1,6 millions d'euros) de prêts non garantis. Problème ? D'après le rapport que cite le Daily Mail, il est «peu probable» que les créanciers revoient un jour leur argent. «Ce qui m'a le plus blessé, c'est que je lui faisais confiance en tant que belle-mère du futur roi et qu'elle m'a trahi. C'est absolument inacceptable», commente le porte-parole d'un lésé de l'histoire.

Carole et Kate Middleton au Royal Ascot, la course hippique la plus mondaine du Royaume-Uni. (Ascot, le 20 juin 2017.) Getty Images

Le coronavirus puis la faillite

Cette faillite, les Middleton l'expliquent par la pandémie de Covid-19, le Brexit et la crise du coût de la vie, qui ont provoqué une forte baisse des ventes et des problèmes de trésorerie. Malgré tout, le «grandpa» et la «grandma» de George, Charlotte et Louis se sont voulus rassurants. En octobre, Carole Middleton expliquait sur Instagram que les pertes faisaient partie d'une stratégie de relance, puisque d'importants investissements avaient été menés pour partir à la conquête de nouveaux marchés en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.

Aujourd'hui, force est de constater que la stratégie n'a pas permis de renverser la tendance. Pas même lorsque Carole Middleton s'est tournée au mois de mars 2023 vers une entreprise de restructuration financière. Party Pieces avait alors nommé le cabinet de conseil Interpath pour la conseiller sur les «options stratégiques», qui «incluaient une vente ou la recherche de nouveaux investisseurs», lisait-on dans le Daily Telegraph .

Selon des sources de Sky , «plusieurs parties» étaient intéressées par l'acquisition de la société et les Middleton «essa[yaient] de faire ce qu'il fa[llait] pour l'entreprise et ses parties prenantes». Et ce, alors même que deux des trois investisseurs de Party Pieces (le magnat de la lingerie Steven Bentwood, et l'ancien président du Oxford United Football Club, Darryl Eales) venaient de se retirer de la direction de l'entreprise. Seul le millionnaire américain Eric Anderson était encore de la partie.

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«Carole est bouleversée»

Acculée par les dettes, Party Pieces aurait approché 175 acheteurs potentiels, affirme le Daily Mail. En vain. En mai, l'entreprise a donc été placée sous contrôle judiciaire avant de finalement conclure un accord de vente avec le millionnaire britannique James Sinclair. Ce dernier est à la tête du groupe Partyman, qui regroupe des activités de loisirs ou de garde d'enfants, et possède également une entreprise de crèmes glacées. Ce rachat, a priori de 180.000 livres sterling (211.176 euros), suppose de transférer dans la nouvelle société les douze employés de Party Pieces, qui resteront cependant dans leurs locaux d'Ashampstead, dans le Berkshire. Rien n'indique toutefois si les dettes de la société seront épongées.

Un ami proche de Carole Middleton a déclaré à Richard Eden du Daily Mail : «Carole est naturellement bouleversée et profondément déçue par cette situation. Au cours des cinq derniers mois, elle a vraiment fait de son mieux pour trouver un acheteur, qui non seulement ferait avancer l'entreprise, mais honorerait également toutes les dettes impayées.»

Une page se tourne en tout cas pour le clan Middleton. Ambassadrice de la marque pendant des années, la mère de la princesse de Galles et son mari devraient profiter de leur retraite. Loin des tracas de la vie d'entreprise, des dettes et des factures à tout-va. Mais en ayant écorné leur image de self-made couple, parti de rien mais fréquentant désormais les ors de Buckingham.

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Source: Le Figaro