Volkswagen T-Roc restylé : test et mesures de l’entrée de gamme 110 ch essence

June 25, 2023
92 views

Golf des temps modernes à l’époque des SUV dominants, le Volkswagen T-Roc mérite son succès, surtout depuis le restylage. Y compris avec son petit moteur d’entrée de gamme de 110 ch essence.

Le temps de la Volkswagen Golf qui dominait l’Europe est révolu. Même au sein de la gamme VW, la compacte n’est plus le best-seller mondial, remplacée sur la première marche par le Volkswagen Tiguan et plus loin encore par son petit frère Volkswagen T-Roc ! Il faut dire que le SUV compact de l’allemand parle depuis 2017 aux Golf(istes) avec un gabarit (- 5 cm soit 4,23 m) et des prestations proches. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance car le Vokswagen T-Roc partait avec un handicap qualité à son apparition, en 2017.

Avant de bénéficier d’un restylage l’an dernier qui a permis de rectifier le tir, il présentait des matériaux loin du niveau attendu dans une Volkswagen. Si les plastiques durs sont encore présents sur les contre-portes, sa planche de bord ne verse plus dans le low cost. Seul bémol, l’ergonomie y a perdu en simplicité avec davantage de commandes tactiles notamment pour la climatisation même si, sur ce point précis, le Volkswagen T-Roc ne s’est heureusement pas aventuré aussi loin que la Golf depuis 2020. On retrouve donc encore ce qui faisait le charme des productions de Wolfsburg d’avant : une prise en mains enfantine et une facilité, pour chaque gabarit de conducteur, à se sentir à l’aise grâce à un duo volant/siège réglable sur de grandes amplitudes, même si les courts-sur-pattes trouveront l’assise un peu trop longue. Ce défaut vaut aussi pour la course de pédale d’embrayage, seul défaut du moteur TSI 110 ch de base lorsqu’il est, comme ici, associé à une boîte de vitesses mécanique à six vitesses.

Un chouette petit moteur

Le Volkswagen T-Roc débute avec un 110 ch essence. © Volkswagen

Il réclame un dosage subtil pour décoller sans à-coups au feu – cela rappelle un symptôme typique des BMW jusqu’au milieu des années 2000 – mais on finit par s’y faire et, pour le reste, le 3-cylindres 1.0 VW mérite des éloges. Certes, il n’est pas super costaud sous 2 000 tr/mn et donne la sensation d’être associé à une transmission étagée pour l’économie à la pompe plutôt que pour la performance et l’agrément. Mais, entre l’absence de vibrations et une sonorité bien moins envahissante que certains de ses congénères, il sait se faire oublier. Par ailleurs, si on le ressent un peu mollasson, il n’en est rien face au chrono. Entre la boîte subtilement étagée et un rapport poids/puissance décent (110 ch pour 1 275 kg), notre radar confirme que ce moteur est largement suffisant. Et, avec un raisonnable 6,8 l/100 km en moyenne, notre débitmètre parachève ce bilan positif.

Volkswagen pur sucre, le T-Roc présente un compromis confort/tenue de route efficace tandis qu’habitabilité et coffre convaincront de nombreuses petites familles qu’il fait tout mieux qu’une Golf avec, en sus, une vue surélevée sur la route. Le chapitre tarifs penche aussi en sa faveur. En effet, disponible à partir de 26 600 € contre 32 195 € (hors promo) à l’ex-star de Wolfsburg, le Volkswagen T-Roc a un sacré atout pour continuer à séduire davantage.

Le Volkswagen T-Roc. © Volkswagen

Le Volkswagen T-Roc a été restylé en 2022. © Volkswagen

Le Volkswagen T-Roc mesure 4,23 m de long. © Volkswagen

Le Volkswagen T-Roc se vend mieux que la Golf. © Volkswagen

Intérieur du Volkswagen T-Roc en boîte automatique. © Volkswagen

Système multimédia du Volkswagen T-Roc. © Volkswagen

Source: L'Automobile Magazine