Explosion d’un immeuble rue Saint-Jacques à Paris : une troisième victime est morte dans l’effondrement
Blanca Cruz Blanca Cruz
PARIS - Le bilan s’alourdit encore. Une troisième personne est morte, un mois après l’explosion qui a provoqué l’effondrement d’un immeuble de la rue Saint-Jacques, dans le cœur de la capitale, a indiqué une source judiciaire à l’AFP ce vendredi 21 juillet, confirmant des informations de franceinfo et TF1.
La victime, une femme née en 1946, faisait partie des blessés pris en charge en urgence absolue après la déflagration. Selon la maire (Horizons) du 5e arrondissement Florence Berthout, il s’agit d’une professeure à l’école de mode privée Paris American Academy, située dans le bâtiment touché au numéro 277 de la rue Saint-Jacques.
Il s’agit du troisième décès provoqué par ce drame. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, une employée de la mutuelle Saint-Christophe, installée dans ce même bâtiment, est morte à l’hôpital. Une dizaine de jours plus tôt, le corps d’une femme, elle aussi enseignante dans l’école de mode, avait été découvert dans les décombres.
Au total, une cinquantaine de blessés avaient été recensés dont quatre gravement atteints.
Selon Franceinfo, une personne est toujours hospitalisée en urgence absolue.
Une soixantaine de familles toujours privées de leur logement
Le 21 juin, en fin d’après-midi, un immeuble situé rue Saint-Jacques s’était effondré, après une explosion suivie d’un incendie.
Une information judiciaire, confiée au pôle accidents collectifs du tribunal de Paris, a été ouverte le 3 juillet pour homicide involontaire et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sûreté ou de prudence prévue par la loi ou le règlement.
Les investigations devront notamment déterminer l’origine du sinistre. Les premiers témoins, entendus dans l’enquête confiée au 3e district de police judiciaire de Paris, avaient évoqué « une odeur de gaz ».
Un mois après l’explosion, la maire Florence Berthout espère une levée rapide, « grâce aux travaux », de l’interdiction d’accès et de logement pour deux des cinq immeubles d’habitation concernés par l’explosion. Dans ces deux immeubles vivent une soixantaine de familles, privées de leur logement depuis un mois. La quinzaine de familles qui étaient logées dans deux ensembles de logements sociaux ont été relogées « définitivement » ailleurs, affirme Florence Berthout.
« Tous les accès aux bâtiments ayant été sécurisés », les polices nationale et municipale ont mis fin à leur présence permanente sur les lieux du drame, a-t-elle précisé.
La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le 26 juin une aide de 2 millions d’euros pour accompagner les professionnels et habitants touchés, assurant que « toute la lumière sera(it) faite sur les conditions de cette explosion ».
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Source: Le HuffPost