La prégabaline, la " nouvelle drogue du pauvre " qui inquiète les autorités
Surnommée la « nouvelle drogue du pauvre », la prégabaline fait de plus en plus de ravages. Commercialisé sous le nom de Lyrica, il s’agit normalement d’un antiépileptique qui est de plus en plus souvent vendu sous le manteau.
Ses effets désinhibants et stimulants sont particulièrement appréciés, rapporte RTL. Tout comme son coût très faible, entre 4,55 et 21,06 euros la boîte de 56 gélules en fonction du dosage. Un médicament qu’il est de plus en plus facile de trouver dans les rues de Paris notamment et qui peut se vendre jusqu’à 2 euros le comprimé.
Une délivrance plus encadrée
Entre 2016 et 2019, le nombre de fausses ordonnances pour ce médicament aurait été multiplié par 16, selon BFMTV. Si la prégabaline permet de limiter certaines douleurs neuropathiques et troubles de l’anxiété « la prise de ce médicament expose les personnes à un danger réel de mort » lorsqu’il est pris à forte dose, explique un médecin interrogé par France Info. Vertiges, somnolence, hypertension artérielle, convulsions, difficultés respiratoires, état comateux ou accès de colère peuvent être provoqués par cette nouvelle drogue.
C’est pourquoi l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, a durci les conditions d’accès à ce médicament. Depuis mai 2021, il faut présenter une ordonnance sécurisée de moins de six mois.
Source: 20 Minutes